"Lire la Bible c'est pleurer, se réjouir et témoigner"
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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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Permanences :
- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
Semaine de l'Unité des Chrétiens
IIIe Dimanche du temps ordinaire
« La méditation est une manière de rencontrer Jésus »
Pour un chrétien, « méditer » signifie chercher une synthèse: « cela veut dire se mettre devant la grande page de la Révélation pour essayer de la faire devenir nôtre, en l’assumant complètement » a expliqué le Pape en débutant sa catéchèse. La méditation, a t-il expliqué, « a reçu une grande attention ces dernières années. Ce ne sont pas que les chrétiens qui parlent d’elle : il existe une pratique méditative dans presque toutes les religions du monde. Mais il s’agit d’une activité également présente chez les personnes qui n’ont pas une vision religieuse de la vie ».
Pour François, méditer est « une dynamique humaine », car nous avons tous besoin de méditer, de réfléchir, de nous retrouver nous-même. « On recherche en particulier la méditation dans le monde occidental vorace, parce que celle-ci représente une barrière élevée contre le stress quotidien et le vide qui se répand partout ».
Les « effets collatéraux de la grâce de la prière »
La méditation est « un phénomène à considérer de manière positive, a poursuivi le Pape : en effet, nous ne sommes pas faits pour courir sans cesse, nous possédons une vie intérieure qui ne peut pas être toujours piétinée ». Mais accueillie dans un contexte chrétien, la méditation acquiert une spécificité particulière. « La grande porte à travers laquelle passe la prière d’un baptisé – nous le rappelons encore une fois – est Jésus Christ » a souligné François, et la pratique de la méditation suit elle aussi ce sentier. Et le Pape de préciser: «le chrétien, quand il prie, n’aspire pas à la pleine transparence de soi, il ne se met pas à la recherche du noyau le plus profond de son moi; la prière du chrétien est avant tout une rencontre avec l’Autre avec un A majuscule ».
Ainsi, a expliqué le Souverain Pontife, si une expérience de prière nous donne « la paix intérieure, la maîtrise de nous-mêmes ou la lucidité sur le chemin à entreprendre », il s'agit des «effets collatéraux de la grâce de la prière qui est la rencontre avec Jésus ».
La méthode est une voie, pas un objectif
Il existe de nombreuses méthodes de méditation chrétienne, a poursuivi le Pape, certaines accentuant sur la dimension intellectuelle de la personne, d'autres développant des aspects plus émotifs et affectifs. Mais toutes « sont importantes et dignes d'être pratiquées, dans la mesure où elles peuvent aider l’expérience de la foi à devenir un acte total de la personne ». Les anciens avaient l’habitude de dire que l’organe de la prière est le cœur, et ils expliquaient ainsi que c’est tout l’homme, à partir de son centre, qui entre en relation avec Dieu, et pas seulement certaines de ses facultés. C'est pourquoi a précisé François, « il faut toujours se rappeler que la méthode est une voie, pas un objectif: n’importe quelle méthode de prière, si elle veut être chrétienne, fait partie de cette sequela Christi qui est l’essence de notre foi ».
Le Catéchisme de l'Église catholique, a ajouté le Saint-Père précise que la méditation « met en œuvre la pensée, l'imagination , l'émotion et le désir. Cette mobilisation est nécessaire pour approfondir les convictions de foi, susciter la conversion du cœur et fortifier la volonté de suivre le Christ. La prière chrétienne s’applique de préférence à méditer "les mystères du Christ" »
Le Pape a conclu sa catéchèse en rappelant que la grâce de la prière chrétienne: « le Christ n’est pas loin, mais il est toujours en relation avec nous ». Il n’y a pas d’aspect de sa personne divine et humaine en effet qui ne puisse devenir pour nous un lieu de salut et de bonheur. « Méditer, pour nous chrétiens, est une manière de rencontrer Jésus. Et ainsi, seulement ainsi, de nous retrouver nous-mêmes ».
Olivier Bonnel-Cité du Vatican
Pour télécharger la feuille de ce dimanche, veuillez cliquer sur le lien suivant :
https://saint-die.catholique88.fr/sites/default/files/psaintdie-2716/dim...
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens du 18 au 25 janvier
Cette année, la paroisse catholique de Saint-Dié et l'Église protestante unie de Vosges-Meurthe vous invitent
- à une célébration œcuménique, vendredi 21 à 20h au temple ;
- aux messes du dimanche 23 (prédication du pasteur) à 9h à l'église St-Martin et à 10 h 30 à la cathédrale ;
- à une conférence : "Les Pères de l'Église sont-ils aussi les Pères des protestants ?", dimanche 23 à 15 h au Foyer du temple (passe vaccinal obligatoire) ;
- au culte du dimanche 30 (prédication du prêtre) à 10 h 30 au temple.
Tous sont les bienvenus.
La famille marianiste vous invite
le samedi 22 janvier 2022
à fêter ses fondateurs, Guillaume-Joseph Chaminade et Adèle de Trenqueléon
Messe à 9h à la cathédrale
suivie d’un enseignement sur :
« Saint Joseph dans la tradition marianiste »
par le frère Frank de la Société de Marie
au lycée Beau Jardin, jusqu’à 12 h.
Chacun est bienvenu !
Sur les chemins de Compostelle
L'association des amis de Saint-Jacques de Compostelle région Lorraine vous invite
à une 1/2 journée d'information sur le pèlerinage
le samedi 22 janvier 2022, maison Charles-de-Foucauld au rez-de-chaussée de 14 à 18 heures.
Nous répondrons à vos questions sur la préparation de la marche et sur les différentes voies qui rejoignent le tombeau de l'apôtre.
Jean COURIVAUD
Vous pouvez cosulter le site internet de l'association : www.st-jacques-lorraine.fr
"Lire la Bible ensemble"
Prochaine rencontre : mardi 25 janvier à 14 h 30, maison Charles-de -Foucauld.
avec Noëlle GEORGEL
Pastorale santé
Toutes les personnes qui visitent des malades à l'hôpital ou à domicile sont invitées jeudi 27 janvier de 14 h à 17 h - maison Charles-de-Foucauld - à un temps de reflexion et de partage autour du livret du dimanche de la santé. Cette année le dimanche de la santé aura lieu en l'église de Clefcy le 13 février 2022 à 10 h.
Avec Marie- Sidonie de Blic, aumonier de l'hôtpital, sœur Marthe, Georges PISCIOTTA, diacre.
69e journée mondial des malades de la lèpre
Journée mondiale des lépreux
La Fondation Raoul Follereau organisera sa journée mondiale des lépreux dimanche 30 janvier 2022.
Elle lutte depuis 1968 contre toute exclusion causée par la maladie, l’ignorance et la pauvreté. Elle est présente aujourd’hui en France, en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.
Outre informer, ses champs d’action sont les suivants :
– soigner = la fondation lutte contre la lèpre ou l’ulcère de Buruli par des activités de dépistage, des traitements, de la prévention des invalidités et de la réadaptation physique
– éduquer = l’ignorance est un des grands fléaux de notre temps ; la Fondation soutient ainsi des écoles et des centres de formation professionnelle, elle prend en charge les frais de scolarité de familles en situation de précarité, elle attribue des bourses à des étudiants…
– réinsérer = la Fondation entreprend des actions de réinsertion dans les territoires frappés par le marasme économique, au Moyen Orient, en Asie et en Afrique ainsi que dans les zones rurales en France, en aidant à la création d’activités génératrices de revenus ou d’entreprises.
Quelques chiffres : 69 projets réinsertion soutenus dans le monde / 40 projets soutenus en moyenne chaque année en France / 1000 personnes accompagnées depuis 25 ans en France, etc.
A l’occasion de la 69e journée mondiale des malades de la lèpre,
dimanche 30 janvier, faites votre don auprès des bénévoles de la Fondation à la sortie des églises ou sur raoul-follereau.org/jml
Une réunion d'information sur les actions de l'association est organisée :
jeudi 27 janvier à 20 h, maison Charles de Foucauld.
Formation
Pour la célébration de la messe dans l’Eglise catholique, une seule référence fait autorité, c’est le Missale Romanum publié en 2021 et sa Présentation Générale (PGMR). Revues et fiches liturgiques n’ont d’autorité que si elles permettent la célébration de la messe selon ces règles, appliquées avec intelligence, sens de la liturgie et de la foi catholique.
De la qualité de la célébration dépend la plupart du temps la qualité de la foi, en vertu du vieil adage
« Lex orandi, lex credendi ».
Le père Gilbert NZENZEMON nous accompagnera sur le lien entre beauté et liturgie et d’un véritable ars celebrandi (l’art de célébrer).
Nous passerons en revue la célébration de la messe dans ses quatre parties. Cette formation est ouverte à tout le doyenné, à tous les chrétiens qui souhaitent approfondir le sens de la messe et principalement aux équipes liturgiques.
Jeudi 3 février 2022 à 20 h à la maison Charles-de-Foucauld
Soirée Louange
Vendredi 4 février à 20 h, Cathédrale
"La soirée de louange est ce temps privilégié que tu peux prendre pour être avec le Christ et prier avec d’autres."
Merci de ne pas répondre directement à cette adresse. Utiliser saint-die [at] catholique88.fr
Paroisse Saint-Dié - https://saint-die.catholique88.fr
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Sacrement de Réconciliation
Semaine de l'Unité des Chrétiens
Pour la semaine de l'Unité des Chrétiens du 18 au 25 janvier 2022, le Pasteur David MITRANI fera la prédication Dimanche 23 janvier aux messes de 9 H 00 à Saint Martin et 10 H 30 à la Cathédrale. À son tour le père Arnaud Meyer prêchera au Temple de l'église réformée de Saint-Dié le Dimanche 30 janvier à 10 H 30.
Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens
IIe Dimanche du temps ordinaire
Le Pape François se penche sur le sens de la prière pénitentielle
« Écouter en silence la voix de la conscience permet de reconnaître que nos pensées sont éloignées des pensées divines, que nos paroles et nos actions sont souvent mondaines, et donc guidées par des choix contraires à l’Évangile. » Le Pape François a donc expliqué que l’entrée dans la célébration eucharistique nécessite une purification de la conscience à travers une formule de « confession générale », mais qui est prononcée à la « première personne du singulier », pour se responsabiliser. Pour être disciple de Jésus, il ne suffit pas en effet de se dire « je n’ai fait de mal à personne» mais il faut « choisir de faire le bien », en renonçant donc explicitement et publiquement au péché.
Se situer dans la filiation biblique
Le geste de se frapper symboliquement la poitrine permet de se pencher sur sa propre responsabilité, au lieu de toujours pointer celle des autres. Mais après la confession du péché, « nous supplions la Bienheureuse Vierge Marie, les anges et les saints de prier le Seigneur pour nous ». Intégrer la « communion des Saints » dans cette démarche pénitentielle permet un soutien de ces « amis et modèles de vie » dans le chemin vers la pleine communion avec Dieu.
La Bible regorge d’exemples de pécheurs qui ont recherché la miséricorde du Seigneur, du roi David à l’enfant prodigue, en passant par saint Pierre, Zachée ou encore la femme samaritaine. L’acte pénitentiel au début de la messe permet donc d’entrer dans cette longue histoire : « Se mesurer avec la fragilité de l’argile dont nous sommes faits est une expérience qui nous fortifie », qui « nous ouvre le cœur à invoquer la miséricorde divine qui transforme et convertit », a conclu le Pape François.
Cyprien Viet - Cité du Vatican
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Veillée de prière oecuménique pour l'Unité des chrétiens.
Au Temple, vendredi 21 janvier à 20 h.
Cette année, le thème choisi est :
"Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage."
C’est au Conseil des Églises du Moyen-Orient qu’il a été demandé de choisir et d’élaborer le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2022, qui aura lieu du 18 au 25 janvier 2022.
Les chrétiens du Moyen-Orient sont heureux de proposer ce thème pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, conscients que le monde partage une grande partie de leurs souffrances et de leurs difficultés et aspire à trouver la lumière qui leur montrera la voie vers le Sauveur, lui qui sait comment surmonter les ténèbres.
La pandémie mondiale de COVID-19, la crise économique qu’elle a générée, et l’échec des structures politiques, économiques et sociales à protéger les plus faibles et les plus vulnérables, ont fait ressortir que tous ont besoin d’une lumière qui brille dans les ténèbres. L’étoile qui resplendissait au Levant, au Moyen-Orient, il y a deux mille ans, nous invite encore à nous rendre auprès de la crèche, là où le Christ est né. Elle nous conduit vers le lieu où l’Esprit de Dieu est vivant et agit, vers la réalité de notre baptême et vers la conversion du cœur.
Source : Eglise catholique en France
Vous pouvez également lire l’édito de Mgr Didier Berthet sur la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.
La famille marianiste à Saint Dié vous invite
le samedi 22 janvier 2022
à fêter ses fondateurs, Guillaume-Joseph Chaminade et Adèle de Trenqueléon
Messe à 9h à la cathédrale
suivie d’un enseignement sur :
« Saint Joseph dans la tradition marianiste »
par le frère Frank de la Société de Marie
au lycée Beau Jardin, jusqu’à 12 h.
Chacun est bienvenu !
Soirée Louange - 4 février 2022 à 20 h
Baptême du Seigneur - L'Eau et l'Esprit
Que cette eau reçoive de l’Esprit Saint
La grâce de ton Fils unique,
Afin que l’homme, créé à ta ressemblance
Et lavé par le baptême
Des souillures qui déforment cette image,
Puisse renaître de l’eau et de l’Esprit
pour la vie nouvelle d’enfant de Dieu.
Baptême du Seigneur
Aujourd’hui, au terme du temps liturgique de Noël, nous célébrons la fête du Baptême du Seigneur. La liturgie nous appelle à connaître plus pleinement Jésus dont nous venons de célébrer la naissance; et pour cela l’Evangile illustre deux éléments importants: la relation de Jésus avec le peuple et la relation de Jésus avec le Père.
Dans le récit du baptême, conféré par Jean-Baptiste à Jésus dans les eaux du Jourdain, nous voyons avant tout le rôle du peuple. Jésus est au milieu du peuple. Celui-ci ne sert pas seulement d’arrière-plan à la scène, mais ils est une composante essentielle de l’événement. Avant de s’immerger dans l’eau, Jésus s’ « immerge » dans la foule, il s’unit à elle en assumant pleinement la condition humaine, en partageant tout, excepté le péché. Dans sa sainteté divine, pleine de grâce et de miséricorde, le Fils de Dieu s’est fait chair pour prendre sur lui et enlever le péché du monde: prendre nos misères, notre condition humaine. C’est pourquoi aujourd’hui aussi, c’est une épiphanie, car en allant se faire baptiser par Jean, au milieu des pénitents de son peuple, Jésus manifeste la logique et le sens de sa mission.
En s’unissant au peuple qui demande à Jean le Baptême de conversion, Jésus en partage également le désir profond de renouveau intérieur. Et l’Esprit Saint qui descend sur Lui « sous une forme corporelle, comme une colombe » est le signe qu’avec Jésus commence un nouveau monde, une « nouvelle création » dont font partie tous ceux qui accueillent le Christ dans leur vie. A chacun de nous aussi, qui sommes nés à nouveau avec le Christ dans le baptême, sont adressées ces paroles du Père : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré » (v. 22). Cet amour du Père, que nous avons tous reçu au jour de notre baptême, est une flamme qui a été allumée dans notre cœur, et qui demande d’être alimentée par la prière et la charité.
Le deuxième élément souligné par l’évangéliste Luc est qu’après l’immersion dans le peuple et dans les eaux du Jourdain, Jésus s’ « immerge » dans la prière, c’est-à-dire dans la communion avec le Père. Le baptême est le commencement de la vie publique de Jésus, de sa mission dans le monde comme envoyé du Père pour manifester sa bonté et son amour pour les hommes. Cette mission est accomplie en union constante et parfaite avec le Père et avec l’Esprit Saint. La mission de l’Eglise et celle de chacun de nous aussi, pour être fidèles et fructueuses, sont appelées à « se greffer » sur celle de Jésus.
Il s’agit de régénérer continuellement l’évangélisation et l’apostolat dans la prière, pour rendre un témoignage chrétien clair, non selon nos projets humains, mais selon le plan et le style de Dieu.
La fête du Baptême du Seigneur est une occasion propice pour renouveler avec gratitude et conviction les promesses de notre baptême, en nous engageant à vivre quotidiennement en cohérence avec lui. Il est également très important, comme je vous l’ai dit à plusieurs reprises, de connaître la date de votre baptême. Je pourrais demander : « Qui parmi vous connaît la date de son baptême ? ». Pas tous, assurément. Si quelqu’un parmi vous ne la connaît pas, en rentrant chez lui, qu’il la demande à ses parents, à ses grands-parents, à ses oncles et tantes, à son parrain et sa marraine, aux amis de la famille… Qu’il demande: « A quelle date ai-je été baptisé, ai-je été baptisée ? ». Et puis ne l’oubliez pas: que ce soit une date conservée dans votre cœur, pour la fêter chaque année.
Que Jésus, qui nous a sauvés non pas pour nos mérites mais pour mettre en œuvre la bonté immense du Père, nous rende miséricordieux envers tous. Que la Vierge Marie, Mère de Miséricorde, soit notre guide et notre modèle.
Pour télécharger la feuille d'annonces, merci de cliquer sur le lien suivant : dimanche 9 janvier 2022
L'Épiphanie du Seigneur
Le Pape François explique ce qu'est être adorateur du Seigneur : lever les yeux, se mettre en voyage et voir. Il souligne la difficulté à adorer sans se tromper d'objectif, pour éviter de devenir idolâtre.
Le pape François revient sur le fait d'adorer le Seigneur comme le firent les Rois Mages.
«L’attitude d’adorer Dieu n’est pas spontanée en nous, reconnaît le Saint-Père. L’être humain a besoin, oui, d’adorer, mais il risque de se tromper d’objectif ; en effet, s’il n’adore pas Dieu, il adorera des idoles, et au lieu d’être croyant, il deviendra idolâtre».
Aujourd'hui, nous avons besoin d'aller «à l'école des Mages» pour nous prosterner et adorer le Seigneur. De là, trois expressions tirées de la liturgie de la Parole de cette solennité pour mieux comprendre ce qu'est être adorateurs du Seigneur : «lever les yeux», «se mettre en voyage» et «voir».
Lever les yeux
La première condition pour adorer le Seigneur, c'est de lever les yeux, «ne pas se laisser emprisonner par les fantasmes intérieurs qui éteignent l’espérance, et ne pas faire des problèmes et des difficultés le centre de l’existence». «C’est une invitation à mettre de côté la fatigue et les plaintes, à sortir des exiguïtés d’une vision étroite, à se libérer de la dictature du moi, toujours enclin à se replier sur soi-même et sur ses propres préoccupations.»
Le Seigneur écoute nos invocations et n'est pas indifférent. Le Seigneur nous donne la force nécessaire pour affronter nos problèmes. Confiant en cette certitude, «le cœur s'ouvre à l'adoration», évitant que la peur ne l'envahisse et le désoriente et le conduise à la colère, au désarroi, à l'angoisse et à la dépression.
Se mettre en voyage
«Le voyage implique toujours une transformation, un changement» affirme François. Or, «on ne parvient pas à adorer le Seigneur sans passer d’abord par la maturation intérieure qui nous permet de nous mettre en voyage».
«Les échecs, les crises, les erreurs peuvent devenir des expériences instructives : ils servent très souvent à nous rendre conscients que seul le Seigneur est digne d’être adoré, parce que c’est seulement lui qui comble le désir de vie et d’éternité présent au plus profond de chaque personne», poursuit le Saint-Père.
«La vie n’est pas une démonstration d’habileté, mais un voyage vers celui qui nous aime» ajoute-t-il.
Voir
L'adoration était réservée aux souverains et aux grands dignitaires à l'époque des Rois Mages. Or ils se prosternèrent devant Jésus, «un pauvre enfant avec sa mère», sachant reconnaître en lui un souverain. «Ils ont été capables de voir au-delà de l'apparence», explique François. «Ils ont exprimé une adoration qui était avant tout intérieure : l’ouverture des coffrets apportés en dons fut un signe de l’offrande de leurs cœurs».
Les Mages sont porteurs d'un «réalisme théologal» «qui perçoit avec objectivité la réalité des choses, en parvenant finalement à la compréhension que Dieu fuit toute ostentation». «Nous adorons le Seigneur souvent caché dans des situations simples, dans des personnes humbles et exclues» précise François. «Il s’agit donc d’un regard qui, en ne se laissant pas éblouir par les feux artificiels de l’exhibitionnisme, cherche, à chaque occasion, ce qui ne passe pas».
Pour télécharger la feuille d'annonces, veuillez cliquer sur le lien suivant : dimanche 2 janvier 2022
Veillée de Noël Vendredi 24 décembre
Vendredi 24 décembre à 18 H 00, la Cathédrale était comble pour la veillée de Noël. La crèche vivante a attiré de nombreux enfants. Au début de la célébration, et après la lecture d'un conte dans la pénombre de notre belle église, notre évêque Didier Berthet , entouré du curé Arnaud Meyer et de diacres, s'est assis un instant sur les marches du choeur devant la crèche vivante pour se recueillir devant l'enfant Jésus. Un moment d'émotion, suivi de l'Eucharistie. Cette messe était animée par l'équipe des "jeunes Pro" dont la musique et les chants rendaient l'atmosphère douce et chaleureuse. Une très jolie célébration de la Nativité de notre Seigneur !