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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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Permanences :
- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
XXXIe Dimanche du temps ordinaire
XXXe Dimanche du temps ordinaire
XXXe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (22,34-40)
En ce temps-là,
les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi,
quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements
dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 29 octobre - Cathédrale
Séance unique du film "SACERDOCE" de Damien BOYER
Dimanche 12 novembre à 16h15 - Cinéma Empire à Saint-Dié
Tarif : 5€
Cliquez ci-contre pour voir la bande annonce : SACERDOCE | Bande-annonce officielle | Au cinéma le 18 octobre - YouTube
Le sujet
Depuis des siècles, les prêtres accompagnent de nombreuses personnes dans leur vie, dans les moments de joie comme d’épreuve. Alors que le scandale des abus a entaché l’Église ces dernières années, les prêtres demeurent un mystère. Plus qu’un simple métier, leur fonction exige un style de vie radical, celui du célibat, de l’abandon de la paternité et de la sobriété. Antoine, prêtre vagabond, rider, sillonne l’Ariège avec sa caravane pour écouter les villageois. Gaspard, prêtre montagnard, pousse les jeunes à se dépasser, à contempler la création, et à se débarrasser de leurs addictions. François, vieux prêtre parisien, offre son regard d'expérience sur les défis de la prêtrise. Paul souhaite remporter le championnat de France du clergé à vélo. Le Père Matthieu sort des milliers d'enfants des bidonvilles pour leur offrir un autre avenir. A travers eux s’esquissent les enjeux de leur engagement et de la prêtrise au XXIe siècle.
XXIXe dimanche du temps ordinaire
XXIXe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Vous brillez comme des astres dans l’univers
en tenant ferme la parole de vie.
Alléluia. (Ph 2, 15d.16a)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (22, 15-21)
En ce temps-là, les pharisiens allèrent tenir conseil
pour prendre Jésus au piège en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d’Hérode :
« Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai
et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;
tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.
Alors, donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »
Connaissant leur perversité, Jésus dit :
« Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l’impôt. »
Ils lui présentèrent une pièce d’un denier.
Il leur dit :
« Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? »
Ils répondirent :
« De César. »
Alors il leur dit :
« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Feuille d'annonces : Dimanche 22 octobre
François : « J'exhorte les croyants à ne prendre qu'un seul parti : celui de la paix »
À l'issue de l'audience générale ce mercredi 18 octobre place Saint-Pierre, le Souverain pontife a de nouveau lancé un appel à la paix au Proche-Orient alors que l'escalade de la violence se poursuit entre Israël et le Hamas. Le Saint-Père a invité à une journée de jeûne et de prière pour la paix vendredi 27 octobre, une journée pour tous les croyants, quelle que soit leur religion.
C'est une nouvelle fois vers le Proche-Orient que le Pape François a tourné son regard ce mercredi matin 18 octobre à l'issue de l’audience générale place Saint-Pierre. Le Saint-Père a lancé un nouvel appel à la paix alors que la violence continue de se déchaîner entre Israël et le Hamas. « Aujourd'hui encore, chers frères et sœurs, nos pensées vont vers la Palestine et Israël. Le nombre de victimes augmente et la situation à Gaza est désespérée. Que tout ce qui est possible soit fait, s'il vous plait, pour éviter une catastrophe humanitaire » a-t-il lancé d'un ton grave.
« Il est inquiétant de constater que le conflit pourrait s'étendre alors que de nombreux fronts de guerre sont déjà ouverts dans le monde. Faites taire les armes, écoutez le cri de paix des pauvres, des peuples, des enfants », a poursuivi le Pape, rappelant que « la guerre ne résout aucun problème : elle ne fait que semer la mort et la destruction, accroître la haine, multiplier les vengeances. La guerre efface l'avenir ».
Le seul parti de la paix
François a ainsi exhorté tous les croyants « à ne prendre qu'un seul parti dans ce conflit : celui de la paix. Mais pas avec des mots, avec la prière, avec un dévouement total ». « C'est dans cet esprit que j'ai décidé d'appeler à une journée de jeûne et de prière le vendredi 27 octobre », a lancé le Pape, « une journée de pénitence à laquelle j'invite les sœurs et les frères des différentes confessions chrétiennes, ceux qui appartiennent à d'autres religions et tous ceux qui chérissent la cause de la paix dans le monde, à se joindre comme ils l'entendent ».
Ce même jour, à 18 heures, à Saint-Pierre, « nous vivrons dans un esprit de pénitence une heure de prière pour implorer la paix, la paix dans ce monde. Je demande à toutes les Églises particulières de participer en préparant des initiatives similaires impliquant le Peuple de Dieu » a conclu François.
Mardi soir, l'hôpital anglican Al Ahli située au centre de la ville de Gaza a été bombardé, faisant des centaines de victimes. Un acte qui a suscité de nombreuses condamnations dans le monde. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité.
Vatican news
Messe de quarantaine
XXVIIIe dimanche du temps ordinaire
XXVIIIe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Que le Père de notre Seigneur Jésus Christ
ouvre à sa lumière les yeux de notre cœur,
pour que nous percevions l’espérance que donne son appel.
Alléluia. (cf. Ep 1, 17-18)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (22, 1-14)
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler
aux grands prêtres et aux pharisiens,
et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,
mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités :
‘Voilà : j’ai préparé mon banquet,
mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;
tout est prêt : venez à la noce.’
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent,
l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes,
fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs :
‘Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins :
tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.’
Les serviteurs allèrent sur les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent,
les mauvais comme les bons,
et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives,
et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit :
‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?’
L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs :
‘Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.’
Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 15 octobre
« CONFIGURÉ AU CHRIST »
Le 15 octobre sera célébrée à la cathédrale et à travers tout le diocèse une messe de quarantaine pour Mgr BERTHET. Le plus souvent, cette messe de quarantaine consiste simplement en la mention du défunt parmi les diverses intentions portées à l’autel ce jour-là. Cependant, pour tous ceux qui s’y associent, elle récapitule le chemin parcouru à ses côtés dans l’épreuve de la maladie et de la séparation. Elle vient aussi raviver la flamme de l’espérance.
Le chrétien est ‘configuré au Christ’. Cette réalité de foi, soulignée par exemple lors du baptême par la remise du vêtement blanc, est aussi marquée à l’occasion des rites funéraires. Ainsi, la messe de quarantaine renvoie aux quarante jours qui séparent la mort du Christ de son Ascension, qui est par excellence la fête de notre espérance. L’oraison de la fête le souligne, « l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons dans l’espérance ». La messe de quarantaine permet donc de nous enraciner dans l’espérance tout en répondant à cette nécessité humaine de marquer une étape dans notre chemin de deuil.
Le dimanche 15 octobre marque cette année l’ouverture de la semaine missionnaire mondiale, pour laquelle le pape François nous invite dans son message à méditer l’Évangile des pèlerins d’Emmaüs. Il y contemple « la jeunesse éternelle d’une Église toujours en sortie ». Ce même Évangile avait inspiré Mgr BERTHET dans son exhortation pastorale L’Évangile est toujours jeune. Heureuse rencontre qui nous recentre sans hésitation possible sur l’Évangile, source de notre espérance !
À partir de cette date, notre prière dans le diocèse se tournera plus particulièrement dans l’attente de celui qui nous sera donné comme évêque :
Dieu notre Père,
ton Fils Jésus a choisi les Apôtres pour sanctifier ton peuple,
le conduire et lui annoncer l’Évangile.
Nous te rendons grâce pour tous ceux par qui l’Évangile est venu jusqu’à nous
et a fructifié en notre terre vosgienne.
Accorde à notre Église diocésaine un pasteur selon ton cœur
pour nous guider dans notre chemin vers toi et notre mission en ce monde,
rends-nous ouverts et accueillants
à celui que l’Esprit Saint choisira comme évêque de Saint-Dié,
par Jésus le Christ, notre Seigneur.
XXVIIe dimanche du temps ordinaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (21, 33-43)
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez cette parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ;
il planta une vigne, l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits,
il envoya ses serviteurs auprès des vignerons
pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs,
frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs
plus nombreux que les premiers ;
mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant :
‘Ils respecteront mon fils.’
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
‘Voici l’héritier : venez ! tuons-le,
nous aurons son héritage !’
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra,
que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons,
qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation
qui lui fera produire ses fruits. »
XXVIIe dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
C’est moi qui vous ai choisis,
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.
Alléluia. (cf. Jn 15, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (21, 33-43)
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez cette parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ;
il planta une vigne, l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits,
il envoya ses serviteurs auprès des vignerons
pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs,
frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs
plus nombreux que les premiers ;
mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant :
‘Ils respecteront mon fils.’
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
‘Voici l’héritier : venez ! tuons-le,
nous aurons son héritage !’
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra,
que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons,
qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !
Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation
qui lui fera produire ses fruits. »
Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 8 octobre
Ouverture du Synode: le Pape prône une Église hospitalière et miséricordieuse
Le synode signifie marcher ensemble dans une Église «qui bénit et qui accueille». Il n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire, a rappelé le Pape dans son homélie, lors de la messe d’ouverture du Synode sur l'avenir de l'Église, mercredi 4 octobre. Concélébrée notamment par les nouveaux cardinaux, l’Eucharistie a rassemblé place Saint-Pierre 25 000 fidèles, dont les 464 participants au Synode.
Le Synode n’est pas un rassemblement politique, ni une réunion parlementaire polarisée, mais une convocation dans l'Esprit Saint, un lieu de grâce et de communion, a déclaré le Pape, qui a placé le Synode sur la synodalité sous le signe du regard de Jésus «qui bénit et qui accueille». L’Eucharistie, qui a enregistré une forte participation des fidèles, a été célébrée par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège cardinalice.
Partir du regard de Jésus, «qui bénit et qui accueille»
En ce début du synode, l’Église n’a pas besoin d’un regard immanent, «fait de stratégies humaines, de calculs politiques ou de batailles idéologiques». Les participants n’y sont pas réunis pour une réunion parlementaire ou pour élaborer un plan de réforme; mais plutôt pour «marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés». C’est ce regard du Christ que le Pape a invité à prendre comme point de départ. Dans des moments de désolation pastorale, Jésus ne s’est pas laissé abattre par la tristesse. Il a levé les yeux vers le ciel, il a béni le Père. «Au moment de la désolation, Jésus a donc un regard capable de voir au-delà: il loue la sagesse du Père et il est capable de discerner le bien caché qui grandit, la semence de la Parole accueillie par les simples, la lumière du Royaume de Dieu qui se fraye un chemin même dans la nuit».
Ne pas se laisser emprisonner dans la déception
Malgré le rejet et l’adversité rencontrés dans sa mission, Jésus ne se laisse pas emprisonner dans la déception et l’amertume. Même dans la tempête, il reste serein, enraciné dans le primat du Père. À l’exemple du Seigneur, nous sommes invités à être une Église joyeuse, qui contemple l’action de Dieu, discerne le temps présent. Une Église qui, «au milieu des vagues parfois agitées de notre temps, ne se décourage pas, ne cherche pas d'échappatoires idéologiques, ne se barricade pas derrière des convictions acquises, ne cède pas aux solutions faciles, ne se laisse pas dicter son agenda par le monde». Un écho de François au discours de saint Jean XXIII à l’ouverture du Concile Vatican II, une sagesse spirituelle que l’Église doit conserver, en tenant ensemble l’héritage sacré et les exigences du temps présent.
Première tâche du synode, recentrer le regard sur Dieu
François a par ailleurs souligné la nécessité d’une Église unie, fraternelle, qui écoute et dialogue; qui bénit et encourage, qui accompagne ceux qui cherchent le Seigneur et secoue avec bienveillance les indifférents; qui initie les personnes à la beauté de la foi. Centrée sur Dieu, une telle Église ne peut se diviser de l’intérieur, ni être dure à l’extérieur. En effet, le regard qui bénit de Jésus invite aussi à être une Église qui affronte les défis et les problèmes d'aujourd'hui en tournant les yeux vers Dieu qui est communion, plutôt que dans un esprit de division et de conflit. La question fondamentale à nous poser est celle de savoir comment pouvons-nous porter l’Evangile à l’homme d’aujourd’hui, pour qu’il devienne annonce du salut, a déclaré le Pape, évoquant son prédécesseur Benoît XVI. La tâche première du synode, a-t-il poursuivi, est celle de «recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l'humanité avec miséricorde».
Devenir une «une Église hospitalière»
Parlant du regard du Christ qui accueille, François a souligné que tout au long de sa vie, Jésus a adopté «ce regard hospitalier envers les plus faibles, les souffrants, les laissés-pour-compte». Ce regard accueillant, a indiqué le Pape, nous invite à être «une Église hospitalière», afin d’apporter une attitude intérieure cordiale et douce, que requiert une époque complexe comme la nôtre où de nouveaux défis culturels et pastoraux apparaissent. Cela nous conduira à nous confronter sans crainte. Ainsi, dans le dialogue synodal, «dans cette belle "marche dans l'Esprit Saint" que nous entreprenons ensemble en tant que Peuple de Dieu, nous pouvons grandir dans l'unité et l'amitié avec le Seigneur pour regarder les défis d'aujourd'hui avec son regard; pour devenir, une Église qui "se fait conversation"», selon une expression de saint Paul VI.
Sur les traces de saint François d’Assise
Face aux défis qui nous attendent, ce regard qui bénit et accueille nous empêche de tomber dans certaines tentations dangereuses, celles d’«être une Église rigide, qui s'arme contre le monde et regarde en arrière;… une Église tiède, qui se soumet aux modes du monde;… une Église fatiguée, repliée sur elle-même», a déclaré le Pape.
François a invité à marcher ensemble, humbles, ardents et joyeux; sur les traces de saint François d'Assise, le saint de la pauvreté et de la paix, le “fou de Dieu”, dont la fête liturgique se célèbre ce 4 octobre. A ce saint italien fut confiée la mission de «réparer» l’Eglise. Aujourd’hui encore, notre Mère l'Église a besoin d'être purifiée, d'être «réparée», «parce que tous nous sommes un Peuple de pécheurs pardonnés», appelé à revenir à la source qu’est Jésus et à se remettre sur les chemins de l'Esprit pour rejoindre tout le monde avec son Évangile. C’est en effet avec les armes de l’Évangile que sont l’humilité et l’unité, la prière et la charité, que le «Poverello» a résisté, dans une époque marquée par de grandes luttes et de divisions entre les pouvoirs temporel et religieux, entre l'Église institutionnelle et les courants hérétiques, entre les chrétiens et les autres croyants.
L’Esprit Saint brise toute prédiction et toute négativité
En concluant son homélie, le Pape s’est voulu rassurant face aux attentes, aux espoirs et à quelques craintes que nourrissent le saint Peuple de Dieu et ses pasteurs à l’égard du Synode qui commence. Le Saint Père a rappelé qu’il ne s’agit pas «d'un rassemblement politique, mais d'une convocation dans l'Esprit; non pas d'un parlement polarisé, mais d'un lieu de grâce et de communion». François a invité à s’ouvrir à l’Esprit Saint, le protagoniste qui «brise souvent nos attentes pour créer quelque chose de nouveau qui dépasse nos prédictions et notre négativité».
Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican
FRAIZE : départ à 17h
SAINT-DIE : départ à 17h20, parking du presbytère
Bulletin d'inscription à télécharger : Microsoft Word - Spectacle Bernadette de Lourdes à Strasbourg.docx