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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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Permanences :
- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
Semaine Sainte 2024
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Ph 2, 8-9)
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc
L. La fête de la Pâque et des pains sans levain
allait avoir lieu deux jours après.
Les grands prêtres et les scribes
cherchaient comment arrêter Jésus par ruse,
pour le faire mourir.
Car ils se disaient :
A. « Pas en pleine fête,
pour éviter des troubles dans le peuple. »
L. Jésus se trouvait à Béthanie,
dans la maison de Simon le lépreux.
Pendant qu’il était à table,
une femme entra,
avec un flacon d’albâtre
contenant un parfum très pur et de grande valeur.
Brisant le flacon,
elle lui versa le parfum sur la tête.
Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient :
A. « À quoi bon gaspiller ce parfum ?
On aurait pu, en effet, le vendre
pour plus de trois cents pièces d’argent,
que l’on aurait données aux pauvres. »
L. Et ils la rudoyaient.
Mais Jésus leur dit :
X « Laissez-la !
Pourquoi la tourmenter ?
Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi.
Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous,
et, quand vous le voulez,
vous pouvez leur faire du bien ;
mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours.
Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait.
D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
Amen, je vous le dis :
partout où l’Évangile sera proclamé
– dans le monde entier –,
on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »
L. Judas Iscariote,
l’un des Douze,
alla trouver les grands prêtres
pour leur livrer Jésus.
À cette nouvelle, ils se réjouirent
et promirent de lui donner de l’argent.
Et Judas cherchait comment le livrer
au moment favorable.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
D. « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
L. Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
X « Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
‘Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
L. Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
Jésus arrive avec les Douze.
Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient,
Jésus déclara :
X « Amen, je vous le dis :
l’un de vous, qui mange avec moi,
va me livrer. »
L. Ils devinrent tout tristes
et, l’un après l’autre, ils lui demandaient :
D. « Serait-ce moi ? »
L. Il leur dit :
X « C’est l’un des Douze,
celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
L. Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit,
le leur donna,
et dit :
X « Prenez,
ceci est mon corps. »
L. Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
X « Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »
L. Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
Jésus leur dit :
X « Vous allez tous être exposés à tomber,
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
L. Pierre lui dit alors :
D. « Même si tous viennent à tomber,
moi, je ne tomberai pas. »
L. Jésus lui répond :
X « Amen, je te le dis :
toi, aujourd’hui, cette nuit même,
avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
L. Mais lui reprenait de plus belle :
D. « Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
L. Et tous en disaient autant.
Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani.
Jésus dit à ses disciples :
X « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais prier. »
L. Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et commence à ressentir frayeur et angoisse.
Il leur dit :
X « Mon âme est triste à mourir.
Restez ici et veillez. »
L. Allant un peu plus loin,
il tombait à terre et priait
pour que, s’il était possible,
cette heure s’éloigne de lui.
Il disait :
X « Abba...
Père, tout est possible pour toi.
Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que moi, je veux,
mais ce que toi, tu veux ! »
L. Puis il revient
et trouve les disciples endormis.
Il dit à Pierre :
X « Simon, tu dors !
Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ?
Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
L. De nouveau, il s’éloigna et pria,
en répétant les mêmes paroles.
Et de nouveau, il vint près des disciples
qu’il trouva endormis,
car leurs yeux étaient alourdis de sommeil.
Et eux ne savaient que lui répondre.
Une troisième fois, il revient
et leur dit :
X « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
C’est fait ; l’heure est venue :
voici que le Fils de l’homme
est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »
L. Jésus parlait encore
quand Judas, l’un des Douze, arriva
et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.
Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :
D. « Celui que j’embrasserai,
c’est lui :
arrêtez-le,
et emmenez-le sous bonne garde. »
L. À peine arrivé,
Judas, s’approchant de Jésus, lui dit :
D. « Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa.
Les autres mirent la main sur lui
et l’arrêtèrent.
Or un de ceux qui étaient là
tira son épée,
frappa le serviteur du grand prêtre
et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus leur déclara :
X « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté.
Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »
L. Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.
Or, un jeune homme suivait Jésus ;
il n’avait pour tout vêtement qu’un drap.
On essaya de l’arrêter.
Mais lui, lâchant le drap,
s’enfuit tout nu.
Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre.
Ils se rassemblèrent tous,
les grands prêtres, les anciens et les scribes.
Pierre avait suivi Jésus à distance,
jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre,
et là, assis avec les gardes,
il se chauffait près du feu.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort,
et ils n’en trouvaient pas.
De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus,
et ces témoignages ne concordaient pas.
Quelques-uns se levèrent
pour porter contre lui ce faux témoignage :
A. « Nous l’avons entendu dire :
‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme,
et en trois jours j’en rebâtirai un autre
qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
L. Et même sur ce point,
leurs témoignages n’étaient pas concordants.
Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous,
interrogea Jésus :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
L. Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
A. « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
L. Jésus lui dit :
X « Je le suis.
Et vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant,
et venir parmi les nuées du ciel. »
L. Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
A. « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous avez entendu le blasphème.
Qu’en pensez-vous ? »
L. Tous prononcèrent qu’il méritait la mort.
Quelques-uns se mirent à cracher sur lui,
couvrirent son visage d’un voile,
et le giflèrent, en disant :
F. « Fais le prophète ! »
L. Et les gardes lui donnèrent des coups.
Comme Pierre était en bas, dans la cour,
arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.
Elle voit Pierre qui se chauffe,
le dévisage et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
L. Pierre le nia :
D. « Je ne sais pas,
je ne comprends pas de quoi tu parles. »
L. Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
Alors un coq chanta.
La servante, ayant vu Pierre,
se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
A. « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
L. De nouveau, Pierre le niait.
Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
F. « Sûrement tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, tu es Galiléen. »
L. Alors il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
L. Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta.
Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante deux fois,
tu m’auras renié trois fois. »
Et il fondit en larmes.
L. Dès le matin,
les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes,
et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X « C’est toi-même qui le dis. »
L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau :
A. « Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
L. Mais Jésus ne répondit plus rien,
si bien que Pilate fut étonné.
À chaque fête,
il leur relâchait un prisonnier,
celui qu’ils demandaient.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers
pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute.
La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander
ce qu’il leur accordait d’habitude.
Pilate leur répondit :
A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Il se rendait bien compte
que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.
Ces derniers soulevèrent la foule
pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.
Et comme Pilate reprenait :
A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
L. de nouveau ils crièrent :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate leur disait :
A. « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
L. Mais ils crièrent encore plus fort :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate, voulant contenter la foule,
relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus,
il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais,
c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde,
ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui,
et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu’on le crucifia.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots :
« Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits,
l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
L. L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.
(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
L. Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin,
et parmi elles, Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,
qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
et encore beaucoup d’autres,
qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà il se faisait tard ;
or, comme c’était le jour de la Préparation,
qui précède le sabbat,
Joseph d’Arimathie intervint.
C’était un homme influent, membre du Conseil,
et il attendait lui aussi le règne de Dieu.
Il eut l’audace d’aller chez Pilate
pour demander le corps de Jésus.
Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ;
il fit appeler le centurion,
et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
Sur le rapport du centurion,
il permit à Joseph de prendre le corps.
Alors Joseph acheta un linceul,
il descendit Jésus de la croix,
l’enveloppa dans le linceul
et le déposa dans un tombeau
qui était creusé dans le roc.
Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.
Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José,
observaient l’endroit où on l’avait mis.
Feuille d'annonces - Dimanche des Rameaux et de la Passion : Dimanche 24 mars 2024
Dimanche des Rameaux et de la Passion
Ve Dimanche de Carême
Ve Dimanche de Carême
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive,
dit le Seigneur ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi. (Jn 12, 26)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (12, 20-33)
En ce temps-là,
il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem
pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée,
et lui firent cette demande :
« Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare :
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ?
“Père, sauve-moi de cette heure” ?
– Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait :
« Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre.
D’autres disaient :
« C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit :
« Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
Feuille d'annonces - Ve Dimanche de Carême : Dimanche 17 mars
Les responsables religieux chrétiens de France appellent
au cessez-le-feu et à la libération des otages
Paris, le 5 mars 2024
Nous, responsables religieux chrétiens de France, sommes solidaires de toutes les victimes de la guerre entre Israël et le Hamas et appelons au cessez-le-feu. Porteurs des valeurs de l’Évangile, nous souffrons de la désespérante situation que connaissent plus de deux millions de personnes vivant dans la bande de Gaza. Nous tenons à affirmer que la restriction d’accès à des ressources essentielles tels que les soins médicaux, la nourriture et l’eau est fondamentalement inhumaine.
Nous nous sentons solidaires de toutes les victimes de cette guerre, particulièrement des populations civiles, mais aussi des soldats ou des combattants qui portent et porteront les conséquences des actions qu’ils doivent mener. Nous avons exprimé notre solidarité au lendemain de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Nous la redisons, comme c’est notre devoir, après la tuerie de plus d’une centaine de gazaouis affamés qui a eu lieu le jeudi 29 février 2024, et oblige à voir ce qu’il y a d’inhumain dans la situation présente.
Les objectifs militaires et les intérêts politiques poursuivis par cette guerre ne peuvent négliger la priorité que revêt la sauvegarde de toute vie humaine. Nous réprouvons les actes de violence qui exacerbent la souffrance humaine et empêchent l’émergence d’une paix durable. Nous exhortons les parties prenantes de cette guerre à faire de la protection de la vie humaine et de la dignité des civils, leur plus haute priorité.
Dans cet esprit, nous demandons instamment à tous les responsables politiques et religieux, d’intensifier leur action pour mettre fin à cette violence et de prendre les mesures essentielles dans le cadre d’un processus visant à instaurer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Nous demandons notamment :
Un cessez-le-feu immédiat, pour assurer l’acheminement d’une aide humanitaire indispensable, en premier lieu les soins médicaux, la nourriture et l’eau.
La libération immédiate de tous les otages, conformément au droit international humanitaire et aux droits humains.
Des efforts internationaux pour ouvrir, par le dialogue, une nouvelle voie politique vers une paix durable, relancer le débat sur une solution viable à deux États, et entamer le travail sur la guérison des mémoires de tous les habitants de la région.
En ce temps de Carême, nous invitons les chrétiens de toutes les confessions, à continuer de porter instamment la situation du Proche-Orient dans leur prière, à ne pas s’habituer à cette situation de guerre et de violence, à être facilitateurs de dialogue et de rencontre là où les sensibilités des uns et des autres s’opposent, à prier et travailler sans relâche pour que tous puisent dans leur religion des raisons de servir la paix et dépasser les peurs et les colères.
Pasteur Christian Krieger Mgr Éric de Moulins-Beaufort
Président de la Fédération Président de la Conférence des évêques de France
protestante de France
Métropolite Dimitrios
Président de l’Assemblée
des évêques orthodoxes
de France
Prochaine rencontre des équipes enseignantes : jeudi 21 mars à 14h30, maison Charles-de-Foucauld.
Chaque été, plus de 60 enfants et ados des paroisses vosgiennes se rassemblent à la Colline (Fresse sur Moselle), vivre une semaine d'école de prière, de découvertes, de partage. Pour en limiter le coût, une vente de sacs en tissu sera organisée à la sortie de la messe des Rameaux à la cathédrale au prix de 5€ l'unité.
D'avance, merci de votre soutien !
IVe Dimanche de Carême
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 3, 14-21)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement,
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Feuille d'annonces - IVe Dimanche de Carême : Dimanche 10 mars
Comment parler de liberté si l’avortement est la seule option promue ?
Il y a bien de la tristesse et de l’amertume à considérer le vote du Parlement réuni en Congrès, pour ce que ce vote traduit finalement : le refus d’accueillir la vie est désormais érigé comme un principe fondamental de la République. Et si l’on méprise ainsi l’enfant à naître, on sait aussi qu’il y a, à l’autre bout de l’existence, des personnes trop âgées, trop seules, trop pauvres ou trop malades, dont on ne manquera pas bientôt de dire – dont on dit déjà ! – que le geste le plus noble et fraternel serait, pour elles aussi, de précipiter leur fin.
Évêques, nous ne sommes pas les seuls à faire part de notre inquiétude sur ce sujet depuis maintenant des années. Qu’il me soit permis de dire que notre expression, la mienne, n’est pas celle d’hommes qui croient savoir mieux que les femmes quels droits doivent être les leurs et comment elles peuvent les exercer. Bien au contraire, elle est celle de pasteurs qui vivent aux côtés des femmes et des hommes de leur temps ; les souffrances et les angoisses qui traversent leurs vies ne nous sont ni inconnues, ni indifférentes. Ainsi, c’est Simone Veil qui soulignait, il y a cinquante ans, « qu’aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement ».
Avec les citoyens de tous bords qui veulent continuer à porter, au-delà des opportunismes partisans, le témoignage de la dignité indépassable de toute vie, nous croyons aussi que personne, quels que soient ses choix, ne peut ni ne doit être résumé ou réduit à ses actes. Nous considérons qu’il est en revanche de notre responsabilité d’interroger notre société. Comment peut-on parler de liberté si l’avortement est, au fond, la seule option promue ? Devons-nous en rester là et nous satisfaire de cet état des choses ?
Il existe pourtant des alternatives, qui méritent d’être soutenues et valorisées. Depuis des décennies, des croyants et des non croyants se mettent simplement au service des femmes pour les accompagner à travers leur grossesse, qu’elles décident de garder leur enfant ou de le confier pour l’adoption. Je connais des associations qui, avec humanité et délicatesse, accueillent et soutiennent les futures mères en difficulté. Nous pouvons être heureux que de telles initiatives existent : loin d’être des gouttes d’eau dans l’océan, elles sont le signe que d’autres solutions peuvent être pleinement respectueuses du choix des femmes pour leur avenir et celui de l’enfant qu’elles portent.
Évoquer cette notion, centrale, de respect, conduit à s’inquiéter également pour les soignants. Le vote du Parlement réuni en Congrès fait peser une nouvelle menace sur leur liberté de ne pas pratiquer, pour des raisons qui leur appartiennent, une interruption volontaire de grossesse. Nous ne pouvons en effet pas concevoir que demain, un médecin ou une sage-femme puisse être condamné par la justice pour avoir refusé de mettre fin à une vie.
La tristesse et l’amertume que nous éprouvons ne doivent pas nous arrêter. Puisque nous voulons construire dans l’espérance une société toujours plus humaine et vraiment fraternelle, il nous appartient, avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui ne se résolvent pas à considérer que le progrès ultime réside dans la seule protection des droits individuels, de poursuivre et d’amplifier nos efforts pour accueillir toutes les détresses et faire connaître toutes les options. Parce qu’il n’est de liberté sans choix, ni de choix sans conscience libre.
† Laurent Ulrich
Archevêque de Paris
Prochaine rencontre MCR
mardi 11 mars, 14h30 chez les Sœurs du Très-Saint-Sauveur
IVe Dimanche de Carême
Semaine Sainte 2024
IIIe Dimanche de Carême
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur. (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 13-25)
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés
les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs ;
il jeta par terre la monnaie des changeurs,
renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque,
beaucoup crurent en son nom,
à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ;
lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Feuille d'annonces - IIIe Dimanche de Carême : Dimanche 3 mars
L'envie et la vanité, ancrées dans « une fausse idée de Dieu »
Toujours souffrant « d’un léger état grippal, sans fièvre », le Pape a confié la lecture de sa catéchèse à Mgr Filippo Ciampanelli, officiel de la Secrétairerie d’État. Dans le texte, le souverain pontife a rappelé les origines du vice de l’envie, qui apparaît comme l’un des plus anciens, comme le démontre la haine de Caïn envers Abel.
« La tête de l'envieux est toujours triste : son regard est baissé, il semble continuellement sonder le sol, mais en réalité il ne voit rien, car son esprit est enveloppé de pensées pleines de méchanceté », a noté François, constatant que l'envie, si elle n'est pas maîtrisée, conduit à la haine de l'autre ; Abel tué par Caïn, qui n'a pas supporté le bonheur de son frère.
Les envieux et la fausse idée de Dieu
L'envie a attiré l'attention de philosophes et d'érudits de toutes cultures. « À la base, il y a une relation de haine et d'amour : l'un veut le mal de l'autre, mais secrètement, il souhaite lui ressembler. L'autre est l'épiphanie de ce que nous voudrions être, et qu'en réalité nous ne sommes pas ». Et le Pape d’évoquer « la fausse idée de Dieu » à la base de ce vice : on n'accepte pas que Dieu ait ses propres "mathématiques", différentes des nôtres. Au contraire, nous voudrions imposer à Dieu notre logique égoïste, mais la logique de Dieu est l'amour, a-t-il poursuivi. « Les biens qu'il nous donne sont faits pour être partagés. » Dans l’affection fraternelle réside donc le remède à l’envie, a rappelé François, lettre de saint Paul aux Romains à l’appui.
Les egos encombrants, perpétuels mendiants d'attention
De pair avec l’envie survient aussi « la vaine gloire ». « Ensemble, ces deux vices sont caractéristiques d'une personne qui aspire à être le centre du monde, libre d'exploiter tout et tout le monde, objet de toutes les louanges et de tous les amours ». Le successeur de Pierre a ainsi détaillé les caractéristiques pesantes de cette vanité : « La vaine gloire est une estime de soi exagérée et sans fondement. Le vantard possède un "ego" encombrant : il n'a aucune empathie et ne se rend pas compte qu'il existe d'autres personnes que lui dans le monde. Ses relations sont toujours instrumentales, marquées par la prévarication de l'autre. Sa personne, ses réalisations, ses succès doivent être montrés à tous : c'est un perpétuel mendiant d'attention. »
Or, François remarque que pour guérir le vantard, les maîtres spirituels ne proposent pas beaucoup de remèdes. « Car au fond, le mal de la vanité a son remède en lui-même : les louanges que l'orgueilleux espérait récolter du monde se retourneront bientôt contre lui. Et combien de personnes, trompées par une fausse image d'elles-mêmes, sont ensuite tombées dans des péchés dont elles auraient bientôt eu honte ! » L’Apôtre des Gentils livre une nouvelle fois la sagesse de son enseignement pour vaincre la vanité : « C'est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure » (2 Co 12,9).
Delphine Allaire – Cité du Vatican
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