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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
IVe Dimanche de Carême
Semaine Sainte 2024
IIIe Dimanche de Carême
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur. (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 13-25)
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés
les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs ;
il jeta par terre la monnaie des changeurs,
renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque,
beaucoup crurent en son nom,
à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ;
lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Feuille d'annonces - IIIe Dimanche de Carême : Dimanche 3 mars
L'envie et la vanité, ancrées dans « une fausse idée de Dieu »
Toujours souffrant « d’un léger état grippal, sans fièvre », le Pape a confié la lecture de sa catéchèse à Mgr Filippo Ciampanelli, officiel de la Secrétairerie d’État. Dans le texte, le souverain pontife a rappelé les origines du vice de l’envie, qui apparaît comme l’un des plus anciens, comme le démontre la haine de Caïn envers Abel.
« La tête de l'envieux est toujours triste : son regard est baissé, il semble continuellement sonder le sol, mais en réalité il ne voit rien, car son esprit est enveloppé de pensées pleines de méchanceté », a noté François, constatant que l'envie, si elle n'est pas maîtrisée, conduit à la haine de l'autre ; Abel tué par Caïn, qui n'a pas supporté le bonheur de son frère.
Les envieux et la fausse idée de Dieu
L'envie a attiré l'attention de philosophes et d'érudits de toutes cultures. « À la base, il y a une relation de haine et d'amour : l'un veut le mal de l'autre, mais secrètement, il souhaite lui ressembler. L'autre est l'épiphanie de ce que nous voudrions être, et qu'en réalité nous ne sommes pas ». Et le Pape d’évoquer « la fausse idée de Dieu » à la base de ce vice : on n'accepte pas que Dieu ait ses propres "mathématiques", différentes des nôtres. Au contraire, nous voudrions imposer à Dieu notre logique égoïste, mais la logique de Dieu est l'amour, a-t-il poursuivi. « Les biens qu'il nous donne sont faits pour être partagés. » Dans l’affection fraternelle réside donc le remède à l’envie, a rappelé François, lettre de saint Paul aux Romains à l’appui.
Les egos encombrants, perpétuels mendiants d'attention
De pair avec l’envie survient aussi « la vaine gloire ». « Ensemble, ces deux vices sont caractéristiques d'une personne qui aspire à être le centre du monde, libre d'exploiter tout et tout le monde, objet de toutes les louanges et de tous les amours ». Le successeur de Pierre a ainsi détaillé les caractéristiques pesantes de cette vanité : « La vaine gloire est une estime de soi exagérée et sans fondement. Le vantard possède un "ego" encombrant : il n'a aucune empathie et ne se rend pas compte qu'il existe d'autres personnes que lui dans le monde. Ses relations sont toujours instrumentales, marquées par la prévarication de l'autre. Sa personne, ses réalisations, ses succès doivent être montrés à tous : c'est un perpétuel mendiant d'attention. »
Or, François remarque que pour guérir le vantard, les maîtres spirituels ne proposent pas beaucoup de remèdes. « Car au fond, le mal de la vanité a son remède en lui-même : les louanges que l'orgueilleux espérait récolter du monde se retourneront bientôt contre lui. Et combien de personnes, trompées par une fausse image d'elles-mêmes, sont ensuite tombées dans des péchés dont elles auraient bientôt eu honte ! » L’Apôtre des Gentils livre une nouvelle fois la sagesse de son enseignement pour vaincre la vanité : « C'est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure » (2 Co 12,9).
Delphine Allaire – Cité du Vatican
Pour Pâques,
le service de la catéchèse de la paroisse vous propose
une vente de différents fromages en provenance du Haut Doubs.
Ainsi, vous aiderez à financer la sortie de fin d'année des enfants.
Vous trouverez des bulletins de commande
à la sortie des églises et au presbytère.
La date limite pour commander : samedi 23 mars 2024
Vous pouvez déposer vos commandes au presbytère.
La livraison aura lieu le samedi 30 mars 2024,
maison Charles-de-Foucauld de 9h30 à 12h.
Bon de commande à télécharger : Microsoft Word - Document1
IIIe Dimanche de Carême
"ÇA S'EST PASSÉ DANS LA PAROISSE"
De partout on venait à lui.
Le dimanche 11 février 2024, journée mondiale des malades (instituée par saint Jean-Paul II) et dimanche de la santé, les visiteurs de personnes malades en hôpitaux, à domicile ou en E.H.P.A.D du doyenné de la Meurthe, ainsi que les soignants, étaient invités à la messe à la cathédrale de Saint-Dié. Le père Arnaud Meyer, curé de la cathédrale, a donné le sacrement des malades à quatre personnes devant une assemblée rajeunie par la présence des enfants.
Ce jour-là également, quatre d’entre eux ont été accueillis en vue du baptême.
Tous ces jeunes, montés autour de l’autel pour prier le Notre Père, sont allés ensuite donner un signe de paix à toute l’assemblée présente.
Avant de conclure la célébration, le père Arnaud a convié les équipes de visiteurs et les soignants à le rejoindre dans le chœur de l’église pour un envoi en mission.
IIe Dimanche de Carême
Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
De la nuée lumineuse,
la voix du Père a retenti :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur. (cf. Mt 17, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (9, 2-10)
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».
Feuille d'annonces - IIe Dimanche de Carême - année B : Dimanche 25 février - Cathédrale
« La montagne est le lieu où Dieu se révèle »
Mes chers frères et sœurs, aujourd’hui l’Église nous propose de célébrer le deuxième dimanche du temps de carême, année B. Le livre de la genèse, dans la péricope lue, nous présente l’histoire du sacrifice d’Abraham. Dans l’Évangile, saint Marc, quant à lui, nous fait méditer sur le passage de la transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ, devant trois de ses disciples : Pierre, Jacques et Jean.
La symbolique de la montagne dans les Écritures saintes est très importante et significative. La montagne est le lieu où Dieu se révèle, est rencontré et expérimenté. Nous pouvons nous souvenir de Moïse qui rencontre Dieu sur le mont Sinaï ; Jésus prêche les sermons sur la montagne et il a été crucifié sur le mont Calvaire. Dans l’Évangile d'aujourd'hui, Jésus est transfiguré sur la montagne.
Dans les deux lectures, Genèse et l’Évangile de Saint Marc) nous trouvons deux mouvements significatifs de toute vie spirituelle : la montée sur la montagne, mais aussi la descente dans la plaine : monter sur la montagne, c’est se mettre à l’écart, c’est être au-dessus, un lieu de théophanie, d’écoute et de prière. Monter sur la montagne, c’est élever son esprit, quitter un instant le monde purement matériel pour une rencontre immatérielle avec Dieu. Il s’agit de s’élever au-delà du créé pour contempler la gloire et la grandeur de Dieu. Le Seigneur nous invite souvent à l’écart pour converser avec lui dans la prière. Notre vie spirituelle a besoin de cette écoute de Dieu afin de vivre sa parole dans la routine sociale.
Ainsi donc, après avoir écouté le Seigneur et contempler sa gloire sur la montagne, il nous faut descendre dans la plaine rencontrer nos frères et sœurs. La vraie rencontre avec Dieu sur la montagne de la prière nous renvoie à l’action et cette action se réalise au sein de la communauté des frères et des sœurs. « Nous sommes invités à retourner en bas, dans la plaine et à rejoindre le monde dans ce qu’il vit. Nous y trouverons tous ceux et celles qui sont accablés par le poids du fardeau, des maladies, des injustices, de l’ignorance, de la pauvreté matérielle et spirituelle ».
L’Évangile de saint Marc sur la transfiguration éclaire la vie de Jésus, mais aussi la vie de chacune de nos vies. Face aux difficultés que nous rencontrons tous les jours, les moments de contact avec Dieu peuvent nous redonner le courage nécessaire pour descendre de la montagne et faire face aux problèmes de la vie quotidienne.
Il semble que Martin Luther King, au milieu des menaces de mort, s’est souvenu de ce passage biblique de la transfiguration et il a écrit dans son journal : « Je suis monté sur la montagne pour prier et j’ai entrevu la terre promise... Cette rencontre avec Dieu m’a permis de continuer à lutter pour la justice.»
Le dimanche de la Transfiguration est une invitation à prier mais aussi à travailler dans la société ; à être des contemplatifs dans l’action. La parole de Dieu que nous écoutons dans la prière et qui nous transforme intérieurement et extérieurement, nous ne pouvons la garder pour nous seuls. Si nous l’accueillons, ce n’est pas pour la mettre au frigo mais pour la partager avec nos frères et sœurs.
Prions afin que le Seigneur nous accorde la grâce de l’écouter et de le contempler dans sa gloire mais aussi la joie de le proclamer et de le partager au monde. Amen
Le Père jésuite Martin Bahati
Méditation - Vatican News
La Transfiguration, Armando Alemdar Ara, 2014
IIe Dimanche de Carême
Ier Dimanche de Carême
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (Mt 4, 4b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 12-15)
Jésus venait d’être baptisé.
Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert,
il resta quarante jours, tenté par Satan.
Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait : « Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Feuilles d'annonces - Ier Dimanche de Carême : Dimanche 18 février
Carême 2024, François invite à prendre le chemin de la liberté.
Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage ». C’est cet extrait du livre de l’Exode, lorsque que s’ouvre l'épisode du Décalogue donné à Moïse sur le Mont Sinaï, que François a commenté dans son message de Carême 2024, intitulé « À travers le désert, Dieu nous guide vers la liberté ».
Le contenu du Décalogue est un « appel vigoureux à la liberté », explique d’abord le message.
« Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient –comme l’annonce le prophète Osée– le lieu du premier amour ».
L’exode de l’esclavage vers la liberté
L’exode de l’esclavage vers la liberté est une démarche qu’il faut rendre concrète. Pour cela, le Souverain pontife explique la nécessité de « voir la réalité », tel le Seigneur qui a su voir les misères du peuple en Égypte. Un chemin vers la réalité qui passe par des interrogations :
Ainsi, le parcours du Carême sera complet, détaille le message du Saint-Père, si « nous reconnaissons que nous sommes encore sous la domination du pharaon », « une domination qui nous épuise et nous rend insensibles. C’est un modèle de croissance qui nous divise et nous vole l’avenir. La terre, l’air et l’eau en sont pollués, mais les âmes sont, elles aussi, contaminées. »
François s’arrête ensuite sur un détail dans le récit de l’Exode qui a selon lui une grande importance : c’est Dieu qui voit et décide de libérer, ce n’est pas Israël qui le demande. « Le Pharaon, en effet, anéantit même les rêves, vole le ciel, fait apparaître comme immuable un monde où la dignité est bafouée et où les relations authentiques sont déniées. »
Poursuivant, le Saint-Père partage son inquiétude quant au « défaut d’espérance » qu’il constate : « il s’agit d’un obstacle au rêve, d’un cri muet qui monte jusqu’au ciel et touche le cœur de Dieu et ressemble à ce regret de l’esclavage qui paralyse Israël dans le désert, en l’empêchant d’avancer. »
Mais « l’exode peut prendre fin », encourage-t-il.
Accueillir le Carême
Le Carême est un temps de conversion et un temps de liberté, poursuit l’évêque de Rome, « Jésus lui-même, comme nous le rappelons chaque année à l’occasion du premier dimanche de Carême, a été conduit par l’Esprit au désert pour être éprouvé dans sa liberté. »
Ainsi, pendant 40 jours, « il sera devant nous et avec nous : il est le Fils incarné. Contrairement au Pharaon, Dieu ne veut pas des sujets, mais des fils ». Utilisons le désert comme un espace dans lequel « notre liberté peut mûrir en une décision personnelle de ne pas retomber dans l’esclavage », exhorte le message, invitant également à trouver « de nouveaux critères de jugement et une communauté » pour s’engager sur une route inédite.
La lutte contre les idoles
Ce nouveau chemin implique une lutte, celle contre les idoles.
« Chaque être humain ressent en lui la séduction de ce mensonge. C’est une vieille habitude. », concède le Pape. Chacun peut s’accrocher à l’argent, à une position, des objectifs, une tradition… Qui, « Au lieu de nous faire avancer », nous paralysent.
Pour le Carême de cette année, une autre invitation lancée par François est celle d’agir dans la prière :
De cette manière, le cœur « atrophié et isolé » s’éveillera et l’individu pourra s’arrêter et ralentir.
L’Église en Synode
Enfin, détaille le Saint-Père dans l’avant-dernier paragraphe de son message, le Carême est aussi un temps synodal et doit être un temps de « décisions communautaires ». François invite par conséquent chaque communauté chrétienne à « offrir à ses fidèles des moments pour repenser leur style de vie ; se donner du temps pour vérifier leur présence dans le quartier et leur contribution à le rendre meilleur. »
La conclusion de ce message est destinée aux jeunes, le Souverain pontife reprend ses propos lors de sa rencontre avec les jeunes universitaires lors des JMJ de Lisbonne en 2023, « Cherchez et risquez. À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela ».
C’est bien là, estime François, que se trouve le courage de la conversion.
Vatican News
Lire la Bible ensemble
Mardi 20 février à 14h30
Maison Charles-de-Foucauld