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Paroisse Saint-Brice
Paroisse Saint-Brice
Paroisse Saint Brice de Thaon-les-Vosges recouvre : Chavelot, Girmont, Igney, Oncourt, Thaon-les-Vosges
Info Contact
Permanences :
L'accueil, la disponibilité et la bienveillance font partie intégrante de la Pastorale. Donner du temps ainsi pour recevoir les diverses demandes au presbytère est important. Pour ce faire, une permanence est assurée au 2 avenue des Fusillés : MARDI – JEUDI – SAMEDI – De 10 h à 11 h 30.
En cas d'urgence :
Paroisse Saint-Brice
2, avenue des Fusillés
88150 THAON-LES-VOSGES
Courriel: paroissestbrice [at] orange.fr
Tél: 03 29 39 23 99
Équipe Funérailles :
Anne Dubois 0618495664
St Brice Thaon // Informations Aoùt 2022
Messe d'Aurevoir // Thaon // 24 juillet
Messe d'au-revoir du Père Hue ce dimanche 24 juillet,
La communauté se retrouve en l'église St Brice à Thaon à 10h30, pour célébrer, bénir, remercier notre Abbé Philippe, au cours d'une messe d'action de grâce.
St Brice // Photos de la Messe Champêtre
Belle assemblée, samedi 25 juin, à ONCOURT, pour la messe champêtre, sans pluie ! Plus de 90 personnes, et 50 au repas ! Merci à Oncourt-Animation pour la logistique, et merci à Marie-Thérèse Legrand pour son enthousiasme local, accompagnée des paroissiennes nourricières !
Messe qui s’est terminée en farandole, aux accents de « Peuple de frères, Peuple du partage » ! Sourires, échanges et accordéon pour des airs joyeux ! Merci à ceux qui font vivre l’esprit d’une paroisse, sans y chercher d’abord leur intérêt !
Père Philippe.
25/6 - Messe Champètre de fin d'année ! // Paroisse st Brice
St Brice Thaon // Annonces du 6 au 12 juin
St Brice Thaon // Annonces 8 - 15 mai
St Brice // 31 mars - Soirée Pain-Pomme - Batisseurs de Paix
Jeudi 31 mars : De 18 h à 19 h 30 – Soirée « PAIN – POMMES »
Organisée par l’équipe de Diaconie, au Service du Frère.
Nous vous proposons d’échanger autour du thème « La Paix », car nous sommes tous des bâtisseurs de paix.
Notre équipe a invité une jeune ukrainienne ; elle donnera son témoignage et ce sera l’occasion de dialoguer avec elle.
Nous clôturerons cette soirée par une prière demandant LA PAIX pour notre humanité.
Les personnes présentes pourront faire un don, qui sera reversé à une association.
St Brice // Rameaux et Semaine Sainte
Avec la communauté St Brice, vivons les Rameaux et les fêtes pascales, dates et lieux des célébrations :
Planning pour Avril
St Brice // Méditation de carême - 4ème dimanche
Feuille de messe complète du 27 mars 2022
Méditation de carême (4ème dimanche)
Et après ! Et après ? Un ciel nouveau et une terre nouvelle
Et après ! L’exclamation peut indiquer la perplexité et le dépit. Et après ! Qu’est-ce que ça peut faire ? Peu importe ! On n’en a cure !
Et après. L’interrogation peut aussi évoquer également le désir de savoir, la conviction d’un après alors que d’autres ne s’en préoccupent nullement.
Nous autres, nous avons tous, présentement, hier et aujourd’hui, agi pour le bien d’autrui, pour apporter notre pierre à l’édifice, contribuer à la charité, instaurer plus de justice. Pour autant il reste : Et après ! Et après ? Parfois le sentiment d’oeuvrer en vain et si peu. Parfois le constat d’un monde qui n’évolue guère. On a cru, ici-bas, à un monde de paix, de partage, de justice, de fraternité. On a cru voir s’instaurer un monde nouveau. Si on en a les prémices, il reste que ça semble pour après ! Après quoi ? Pourquoi toujours « après » ?
C’est vrai que la révélation me parle d’une mutation décisive et d’un bonheur éternel. Mais Jésus nous dit aussi que le Royaume de Dieu, puisque c’est de cela qu’il s’agit, commence dès à présent. Dans les Actes des apôtres : « Gens de Galicie, pourquoi restez-vous à regarder vers le ciel ? » (Actes 11). Autrement dit, c’est dès maintenant que le ciel sera constitué, pour une part de ce que nous aurons fait de beau, de grand en cette vie. Le ciel « ÉTERNISE » les actes d’amour plantés en terre humaine. Bâtir la cité terrestre en vue de la cité des cieux. Saint Augustin l’a développé dans un ouvrage, certes difficile : « LA CITÉ DE DIEU ». Vivre l’Evangile, non pas en vue d’une évasion au ciel, mais pour préparer le Royaume à venir. Notre À-VENIR ! Saint Pierre dans sa seconde lettre (peut-être pas de lui d’ailleurs, soit-dit en passant) interroge : QUELS HOMMES DEVEZ-VOUS ÊTRE !? QUELLE SAINTETÉ DE VIE !? QUEL RESPECT DE DIEU !? Si vous attendez cet « après » des cieux nouveaux et une terre nouvelle. (2, Pierre, 3).
Par l’Esprit Saint qui demeure en nous, nous vivons une gestation, humble et cachée du Royaume promis ! Que ce soit en temps de l’Avent ou en temps de Carême, le même leitmotiv : Restez éveillés ! (Luc 21). Et pour ce temps de Carême, avec Saint Paul : « Voici l’heure de sortir de votre sommeil… Rejetons donc les oeuvres de ténèbres et revêtons les armes de lumière. Conduisons-nous honnêtement comme en plein jour » (Romains, 13).
Ce n’est que parce que nous agissons, nous agirons ainsi que cet APRÈS sera crédible ou non ; qu’il me concernera ou pas ; que j’y contribuerai en plénitude.
Père Philippe HUE
St Brice // Méditation de Carême - 3ème dimanche
Feuille de messe complète du 20 mars 2022
Méditation de carême (3ème dimanche)
PURGATOIRE – LIMBES – ENFER - PARADIS
« Allez, mon père, ce que j’ai lu me dit que tout ça a été inventé, mis en image au Moyen-âge et ça ne tient pas debout ! »
La réaction de mon interlocuteur est raide. La raison l’emporte sur tout pour cet homme.
Allons voir de plus près (ou de plus loin !) la question du purgatoire :
Certes, avant le XII° siècle, on ne parlait guère que d’un feu purificateur. Cela traîne aussi dans l’Ancien Testament jusqu’aux Evangiles : Le feu de la géhenne. Ce serait un lieu où les humains subiraient de lourdes souffrances, dues au châtiment infligés à la suite de leurs péchés et de leurs fautes. Bref, faut payer !
Mais la question du lieu pose la question spatiale du corps. Ce serait donc l’âme qui souffrirait ? Et non plus le corps mis en terre ! Donc, toutes les images de représentations figuratives tombent à l’eau. Allez représenter physiquement une souffrance morale, de l’âme ou de l’esprit !? On atteint là les limites de notre imagination.
La théologie nous parle aujourd’hui d’un processus de purification, et non pas d’un temps ou d’une période, puisque, dans l’éternité de Dieu, tout cela est aboli et caduc ! Le péché, la faute, le doute, l’apostasie ont fait que nous sommes inaptes à percevoir les choses de Dieu et à le rencontrer. Imaginez que vous êtes restés à l’abri dans une pièce en plein été, derrière vos volets et que tout à coup, vous ouvriez tout… Vous ne pourrez alors affronter la pleine lumière et percevoir les éléments extérieurs. La vue devra s’adapter, et les yeux agressés devront pâtir de cela avant de voir en plénitude. Il y a quelque chose comme cela dans le processus. Ensuite, il ne s’agit pas de divaguer, mais de coller à la révélation.
Pour les limbes, c’est autre chose ! C’est un cas d’école. Théologiquement, si on pouvait admettre qu’un baptisé soit comptable de ses actes et de sa foi, qu’en était-il d’un enfant mort-né ou d’un bébé, d’un petit non baptisé ? Allait-il donc en enfer ? Devait-il subir le purgatoire dû au péché originel ? L’Eglise a créé ces LIMBES, un espace plus doux, comme une salle d’attente de la résurrection pour ne pas « condamner » cet enfant !
Alors l’Enfer ? Chaudron, feu, huile bouillante, pique, Belzébul, bouc fourchu ! Et le feu éternel donc ! Ne rions pas trop, l’Evangile en parle sérieusement. Lazare dit souffrir le supplice des flammes (Luc 16) … Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut précipité dans l’étang de feu. (Ap. 20).
Les vitraux et l’imagerie de l’enfer abondent. Le catéchisme affirme bien que l’enfer existe. Il dit que les portes de l’enfer n’ont jamais prévalu sur l’Eglise, qui offre la porte de la Vie (N° 834) ; que les âmes en état de péchés mortels y descendent ;
(N° 1035) ; que Dieu ne prédestine personne à aller en enfer ; il faut pour cela une aversion de Dieu (N° 1037) ; enfin à la résurrection de tous les morts, au jugement dernier, certains ressusciteront pour la vie et d’autres pour la damnation.
(Jn 5 et N° 1038).
L’espérance demeure toutefois, puisque la conversion donne aux hommes le temps favorable, le temps du salut pour s’amender.
Le carême permet de prendre la foi au sérieux.
Père Philippe.