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Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
La Paroisse Saint-Amé des 3 vallées regroupe les secteurs de Saint-Amé, Cleurie, Julienrupt, La Forge, le Syndicat, Vecoux et Dommartin-les-Remiremont. Elle est née le jour de la Pentecôte 2000.
Info Contact
Permanences :
le samedi matin :
- Saint-Amé : de 10 h à 11 h 30
Maison St Jean-Baptiste- 13 Rue de l'église
Tél : 03 29 61 21 32 - Julienrupt : de 10 h 30 à 11 h 30
Ancien presbytère - Salle de l'état civil
Tél : 06 71 21 41 15 - Dommartin de 10 h 30 à à 11 h 30
Maison des associations- Rue de Pont
Tél : 07 88 03 36 62 - Vecoux de 10 h 30 à 11 30
4 rue de la Cure
Tél : 06 20 87 91 87
Journal paroissial :
La Vie au pied des Monts - parution mensuelle
ANNONCES DE LA SEMAINE 7
1ere conférene de Carême avec Olivier Catel en visio conférence
VIVRE SON CAREME avec le livret Chemins d'espérance
Le carême se déroulera du mercredi 14 février au jeudi 28 mars 2024. Le carême est un moment propice pour se placer sur de nouveaux « Chemins d'espérance », en route vers Pâques, avec Dieu et avec nos frères et sœurs.
Le Carême débute le Mercredi des Cendres, mercredi 14 février 2024, et s’achève le Jeudi Saint, le jeudi 28 mars 2024, avant la célébration de la Cène du Seigneur. La Semaine Sainte commence avec le dimanche des Rameaux, le dimanche 24 mars 2024, et commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. La résurrection du Christ est célébrée le Samedi Saint au soir et le dimanche de Pâques, le dimanche 31 mars 2024.
Cette année, pour notre diocèse, la Messe chrismale aura lieu le mercredi 27 mars (heure et lieu précisés ultérieurement).
Une rencontre de carême se tiendra le vendredi 16 février à 18h30 à la maison paroissiale Saint Jean Baptiste à Saint-Amé. Ce premier rendez-vous de carême est ouvert à tous.
LE CAREME APPROCHE / RENCONTRES PROPOSES
HOMELIE DU PERE LODOGAR AU JUR DU SEIGNEUR
MÉTRO-BOULOT-DODO | HOMÉLIE DU 4 FÉVRIER 2024 À DOUVRES-LA-DÉLIVRANDE
Qui parmi nous ne s’est pas écrié un jour, avec une pointe d’humour, ma vie quotidienne c’est « métro, boulot, dodo » ? Si la formule est un peu caricaturale, elle résume bien le déroulement des journées de la plupart d’entre nous. Dans l’Évangile de ce jour, Marc nous décrit le portrait d’une journée type de Jésus.
Pour la résumer et la garder en mémoire, je vous propose un moyen simple qu’utilisait nos professeurs pour nous aider à retenir plus facilement les cours de médecine : la règle des 3 R commandait l’action d’un tonicardiaque : il Renforce, Régularise, Ralentit le cœur.
Celle des 3 C établissait la conduite à tenir lors des premiers soins : Coucher, Couvrir, Calmer.
Dans le même ordre d’idée, pour nous souvenir de l’activité journalière de Jésus, je vous propose la règle des 3 P comme Présence, Prière et Parole.
Commençons par la Présence, car dans l’Évangile de Marc, Jésus n’entame pas son ministère par la parole mais par le toucher. Il s’est toujours montré très proche de la vie des gens. Aujourd’hui il s’arrête avec ses disciples dans la famille de Simon. Ils arrivent à l’improviste et la belle-mère de Simon-Pierre a de la fièvre, elle est au lit. Elle se désole de ne pouvoir s’occuper d’eux. Ceux qui parmi nous ont déjà été cloué au lit par une forte grippe, en savent quelque chose : on n’aspire à rien, si ce n’est qu’on nous laisse tranquille. Observons Jésus face à la malade : il est touché au fond de lui-même, il s’approche simplement, lui prend délicatement la main et la fait se lever. Quel beau geste familier, amical et humain qui manifeste la tendresse de Dieu. Mais cette attitude de Jésus n’est pas isolée. Il est allé au contact de toute l’humanité souffrante.
Frère, sœur, ami dans la détresse, si aujourd’hui Jésus saisit la main fiévreuse de la belle-mère de Simon et si demain il touche la chair putride du lépreux, combien plus il posera sa main sur ta blessure et l’apaisera avec un baume de douceur. Dans l’épreuve Jésus veut être ton compagnon de route. Les gens l’ont d’ailleurs vite compris et Marc nous précise : la ville entière se pressait à la porte.
Pour Jésus la Présence aux autres prend racine dans la Prière, une autre de ses activités. Bien avant l’aube il se rend dans un endroit désert pour parler et échanger avec son Père. Après la proximité harassante au service des malades et des possédés, Jésus a besoin d’une longue prière en solitude, dans le silence qui régénère. Si l’Évangile d’aujourd’hui ne précise pas le contenu de sa prière, nous savons, par d’autres passages, que sa prière est toute orientée vers son Père. Il recherche des moments d’intimité qui appartiennent à son jardin secret, une prière remplie d’abandon à la volonté de son Père.
Jésus en prière, c’est l’humanité qui rencontre Dieu.
Frère, sœur, ami qui connais la souffrance de la dépendance, tu recevras tout à l’heure la communion dans ta maison de retraite, souviens-toi : un jour Jésus a prié pour toi.
Présence, Prière, voici la Parole. Marc ne rapporte pas le discours de Jésus, il se contente de dire : Jésus proclamait l’Évangile. Il ne fait pas d’effets de manches et ne vitupère jamais contre les mœurs dissolues. Il ne rivalise pas d’éloquence pour plaire et séduire. Sa simple Parole porte en elle son dynamisme, Jésus parle simplement. Sa Parole est vraie, il n’y a aucune distance entre ce qu’il est, ce qu’il vit, ce qu’il pense et ce qu’il dit. Et, ce qu’il annonce c’est la « Bonne Nouvelle ». Avec Jésus s’ouvre un horizon pour chacun, en priorité pour les plus pauvres, car ils sont le trésor de l’Église. Par fidélité à la Parole de Jésus, il nous faut prendre soin, comme lui, des démunis.
Frère, sœur, ami qui te sens méprisé, mis de côté, humilié, ne désespère pas, la bonne nouvelle est en priorité pour toi.
Frères et sœurs, je vous invite à ajuster votre vie quotidienne à cette règle des 3 P : Présence - Prière – Parole. Vivons une PRESENCE généreuse auprès de tous les blessés du corps, du cœur, de la vie que nous rencontrons dans nos villes et villages. Puisse notre main comme celle de Jésus « faire des merveilles ». Dans le brouhaha quotidien, accordons-nous une pause pour un temps de PRIERE. Lisons ou méditons un passage de l’Écriture sur notre téléphone intelligent. Écoutons une musique qui élève l’âme vers l’harmonie et la beauté de Dieu. Enfin, puissions-nous proclamer la PAROLE et à l’image de St Paul faire nôtre son cri : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ».
Frère, sœur, ami, reste un passionné de l’Évangile et de Jésus. Souviens-toi que Présence, Prière et Parole étaient son « métro, boulot, dodo ».
Denis LODOGAR
EVEIL A LA FOI 3-7 ANS
ANNONCES DE LA SEMAINE 5
PRIERE
JE TE PORTAIS
Comme je marchais sur la plage au soir de ma vie, je me suis retourné,
Et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un jour de ma vie et ils étaient tous là,
Je les ai tous comptés et reconnus…
Du plus loin que j’ai vu, à coté de mes traces
S’imprégnait une trace jumelle,
C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte,
Comme il me l’avait promis tout au long de ma vie ;
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles,
Il me sembla voir qu’à certains endroits
il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable.
C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes et de deuil,
lorsque l’on se sent souvent très seul et abandonné ;
Jours d’angoisse et de mauvais vouloir aussi ; jour d’épreuves et de doute.
Jours intenables…jour où moi aussi j’avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j’osai lui faire des reproches :
« Tu nous as pourtant promis d’être avec nous tous les jours !
Seigneur où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ?
Pourquoi ne marchais-tu pas à mes cotés ? »
Et le Seigneur m’a répondu :
« Mon enfant bien aimé, les jours où tu ne vois qu’une trace sur le sable, ce sont les jours où je te portais.
Barros, poète brésilien
UN COMMENTAIRE DE LA CONFERENCE DES BAPTISES
Dimanche 21 janvier 2024 – 3e dimanche du temps ordinaire – Jon 3, 1-5.10 ; 1 Co 7, 29-31 ; Mc 1,14-20
Se convertir ou mourir
En ce dimanche de la Parole de Dieu une question de vie ou de mort nous est posée. Les Ninivites l’ont compris, se convertir ou mourir. La rapidité de leur conversion – « aussitôt ils crurent en Dieu » –, comme celle des apôtres – « aussitôt ils le suivirent » –, a de quoi surprendre car les changements prennent du temps. Justement « le temps est limité » dit Paul qui nous enjoint à ne pas nous laisser détourner. Quand l’affaire devient vitale, nous ne pouvons et ne devons plus reculer ; alors la conversion advient.
Pour notre Église, quelle chance ! Il est venu le temps de la conversion, déployer la vocation commune de baptisés, instaurer une égalité féconde entre homme et femme, nous engager pour la planète et ses habitants, (re)tisser des liens dans nos communautés, nous asseoir à la même table que ceux qui n’ont rien et espèrent l’attention et le soutien de cœurs bons et généreux.
Nous convertir à quoi ?
Écoutons le Christ : « Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » Se convertir, c’est croire qu’il y a une bonne nouvelle. Or la routine du quotidien avec ses soucis et l’actualité médiatique peuvent créer un sentiment d’impuissance et de terrassement pour nous et autour de nous. Dans ce tumulte, quelles sont les bonnes nouvelles que je reçois, que je peux voir, écouter, sentir ? Quelles sont les traces de Dieu, les signes de sa grâce dans ma vie ou dont je suis témoin ? Le bien ne fait pas de bruit, Dieu s’avance vers nous comme « le murmure d’une brise légère ». Il s’agit donc de rechercher ces bonnes nouvelles du quotidien qui affermissent notre foi en Dieu, entretiennent notre perception de sa présence à nos côtés, apportent la confiance que le mal n’aura pas le dernier mot, la certitude de se savoir entouré, soutenu, aimé.
Et pour sauver quelle vie ?
Regardons le Christ : il appelle ses disciples. Alors que son cousin vient d’être arrêté, plutôt que de se laisser envahir par la peur et la colère, il agit sans tarder. Et pour cela Jésus s’entoure de personnes vaillantes, confiantes, généreuses. Autour de moi quelles sont ces personnes ? Jésus ne leur promet pas la puissance, la gloire, le confort, la tranquillité, mais de « devenir pêcheurs d’hommes ». Pour notre vie, Jésus nous appelle au service de ceux qui ont besoin d’être soutenus, relevés, repêchés. Jésus ne cesse de le rappeler et de nous le montrer. Non pas le service qui épuise et assèche, l’obligation morale de rendre service, mais le service qui vient du cœur et qui ouvre nos cœurs à nos frères et nos sœurs qui en ont besoin. Dans ma vie, à quels services mon cœur m’appelle-t-il ? Et Jésus nous assure que cette vie, au service du prochain, comble de joie, une joie parfaite, une joie profonde. Alors, comme les pêcheurs de Galilée, hâtons-nous de suivre le Christ.
Crédit photo
commons.wikimedia.org : Domenico Ghirlandaio - La Vocation des premiers apôtres Pierre et André
Image
Alice de Lajudie-Tamarelle
PRIERE POUR L'UNITE
Seigneur Jésus, qui à la veille de mourir pour nous, as prié pour que tous tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais nous ressentir douloureusement l'infidélité de notre désunion.
Donne nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d'indifférence, de méfiance et même d'hostilité mutuelle.
Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi afin que de nos âmes et de nos lèvres monte incessamment ta prière pour l'unité des chrétiens telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.
En toi qui es la charité parfaite, fais-nous trouver la voie qui conduit à l'unité dans l'obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen