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L'engagement de Grégory Bonne

Accompagnateur en montagne

Il préside le syndicat des accompagnateurs en montagne du massif des Vosges. Grégory Bonne a sensibilisé nombre de professionnels des Vosges et d'Alsace à des activités nouvelles par le biais du concept Forê : ressourcement, lâcher-prise, culture du bien-être diffusé par la forêt vosgienne. Dans le massif des Vosges, on peut respirer au rythme de la nature, en toute liberté et sécurité, avec une centaine de professionnels : les accompagnateurs en moyenne montagne

Voulez-vous découvrir les Hautes-Vosges en toute liberté et sécurité ? Faites donc appel à un accompagnateur en montagne ! Ces guides sont titulaires d'un diplôme national. Dans les Vosges, ils sont connus pour assurer beaucoup d'animations « nature » avec les scolaires. Nantis d'un brevet d'alpinisme, ils sont appelés à encadrer le public dans le milieu montagnard. D'où une formation à la fois physique et technique pour assurer la sécurité des personnes qui leur sont confiées, et une compétence pédagogique. Leur formation garantit un double savoir-faire : sportifs aguerris,  ils sont à même d'emmener des groupes de randonneurs et promeneurs sur les chemins forestiers; pédagogues avertis, ils excellent à faire partager leur connaissance intime de la montagne.  Rien d'étonnant si, sous la houlette de leur président, Grégory Bonne, 37 ans, accompagnateur à temps plein depuis 2003, près de la moitié de ces professionnels ont saisi l'opportunité d'élargir la palette de leurs activités : avec FORê, ils font découvrir à une clientèle de citadins, souvent venus de loin, les bienfaits multiples de la forêt vosgienne.

Immersion dans la forêt

Bien sûr, FORê propose un bouquet d'hôtels et résidences haut de gamme, des spas, des oasis de bien-être en station thermale, une moisson de petits fruits, plantes médicinales et cosmétiques. Le tout lié au bois. Mais comment laisser en friche un secteur essentiel : le contact avec la forêt ? Et qui est plus compétent pour guider les touristes que les accompagnateurs en montagne ? « On a constamment travaillé avec « Vosges Développement », rappelle Grégory. Nous avons toujours été partenaires des opérations promotionnelles. Dès le départ, nous sommes entrés dans le comité de pilotage, pour l'élaboration du concept FORê. Nous avons proposé des randonnées, non pas de type sportif, mais sous la forme d'immersion dans la forêt : pas de grands efforts, mais la mise en avant du bien-être, du ressourcement. »

Une cure d'authenticité

Comment se préparer à cette nouvelle facette du métier ? En mettant en place sessions de formation,  avec Sylvie Didier, l'interlocutrice du Conseil Général : « Notre diplôme privilégiait la sécurité en montagne et  la conduite de groupes, la pédagogie, souligne le président. Mais notre profession a toujours innové et imaginé de nouveaux produits. Nous avons proposé des formations à la mycologie, à la sophrologie, à la botanique, à la marche nordique.... Il n'y a pas de limite à l'animation qu'on peut proposer en montagne ! »

Concrètement, un sophrologue a donné des éléments pour améliorer l'animation assurée par les guides : activités de lâcher-prise, exercices respiratoires en forêt : respiration profonde, concentration sur le silence, contact avec l'arbre et l'environnement écoute d'un ruisseau... Tout ce qui peut contribuer à connecter le citadin avec la forêt, lui permettre de se détendre dans un milieu particulièrement vivifiant : « C'est le principe de la sylvothérapie, qui cultive le bienfait d'être en forêt, au milieu des arbres, qui rejettent dans l'atmosphère des substances excellentes pour la santé. »

Un tronc commun

Attention, précise Grégory Bonne : « nous restons des généralistes, pas des maîtres en yoga ou en sophrologie ! Mais le concept FORê est intéressant : il permet de générer des partenariats sur le tronc commun de la forêt ; tout le monde travaille en réseau, de l'agriculteur de montagne, du producteur de plantes et de fruits aux professionnels du tourisme comme les hôteliers et restaurateurs qui proposent un établissement faisant la part belle au  bois ! »

Un souhait : que cette dynamique gagne pleinement le versant alsacien.

Valoriser la forêt, la montagne, l'environnement, les préserver par des déplacements doux, à pied ou en vélo, promouvoir l'emploi des montagnards en développant l'accueil des touristes : autant d'objectifs d'écotourisme communs des deux côtés de la Ligne Bleue !

« Envie de travailler dans les Vosges »

L'engagement de Grégory Bonne est symbolique de la passion pour le sport et la nature qui anime les accompagnateurs en montagne : « Je travaille en équipe », aime à répéter celui qui fédère une centaine de collègues des deux côtés du massif. Il reste ouvert à toutes les opportunités  valorisant un métier qui lui permet de « vivre et travailler au pays ». Il s'agit de coller aux aspirations nouvelles des clients, avides d'authenticité, de retour aux sources de la nature. Les Vosges sont le terrain de chasse idéal pour les amateurs de sensations douces et de ressourcement. Et les Vosgiens sont les meilleurs ambassadeurs d'une région qu'ils aiment. L'exemple de FORê montre à quel point les forces vives de divers horizons sont capables de se mobiliser pour travailler ensemble à une oeuvre commune : la promotion du département. Les professions liées au tourisme, mais aussi divers acteurs politiques, économiques, sociaux  et associatifs s'y mettent. Certains particuliers font œuvre de pionniers. Originaire de Liézey, né à Gérardmer, où il habite, Grégory Bonne cite l'exemple d'un restaurateur de Rehaupal. La situation du village a contraint Didier Masson à redoubler d'efforts d'animation : « j'ai vu l'évolution de l'auberge, excentrée par rapport à Gérardmer et la Bresse. On a organisé ensemble des activités sur toute l'année : découverte du village de Rehaupal avec des roadbooks et GPS, sorties champignons, brame du cerf, cuisine sauvage... »

Pourquoi les accompagnateurs en montagne ont-ils répondu favorablement à l'appel de FORê ? « Avoir une compétence de plus les intéresse, dit Grégory. Leur adhésion leur permet également de disposer d'un produit touristique supplémentaire : elle leur ouvre de nouveaux contacts - des partenariats avec des hôteliers, par exemple. La sylvothérapie libère aussi la voie à de nouvelles prestations. C'est une réalité économique  à ne pas négliger !  »

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