Paroisse Saint-Mont

Carême 2024 CCFD Terre-solidaire

« Les crises alimentaires se multiplient, décuplons la force de nos actions. »

En ce début du XXIème siècle, la faim touche, à travers le monde, 345 millions de personnes.

En ce temps de Carême, nous pouvons affirmer notre solidarité envers nos frères et sœurs en souffrance. Nous pouvons aussi poursuivre nos actions pour tous nos partenaires auprès desquels nous sommes engagés.

Nous pouvons, par des gestes simples, participer à éradiquer les causes structurelles de la faim en ce monde où un autre modèle économique est possible et souhaitable pour plus de justice sociale, plus de paix, de préservation de notre environnement.

Le CCFD propose un cahier de Carême et un livret spirituel.

Le 5ème dimanche de Carême, comme chaque année, des enveloppes de dons sont proposées.

En Lorraine, nous accueillerons notre partenaire Mme Diaba DIOP, transformatrice de produits halieutiques et présidente du réseau des femmes de la pêche artisanale au Sénégal.

Le 15 mars une visioconférence dans différents lieux du département permettra de suivre une intervention de notre partenaire.

Nous sommes tous invités en ce temps de Carême à ouvrir nos cœurs, ouvrir nos richesses pour l’accueil, le partage avec les plus pauvres.

Accueillons les demandes du CCFD, c’est un chemin vers Pâques !

Abbé Paul Thomas 

Vous pouvez retrouver cet édito dans le bulletin paroissial de mars/avril.

La sainteté c’est notre espérance

Chaque année, l’Église fête solennellement le 1er novembre la Toussaint, c’est-à-dire tous les hommes et les femmes qui ont réussi leur vie de foi en Jésus Christ et nous les appelons « heureux » ou « bienheureux » : les saints.

N’est-ce pas le but de notre vie de chrétien ?

L’Évangile du Christ est un message de joie, une promesse de bonheur qui dépasse toute sorte de bonheur qu’on peut concevoir. C’est la vie avec Dieu, notre Père, dans sa gloire.

Cette béatitude est déjà-là mais pas encore là. Elle nous est déjà donnée dans le Christ par sa mort et sa résurrection mais elle est encore à accueillir, à attendre et à espérer.

Alors, la fête de la Toussaint nous rappelle de nouveau ce à quoi nous sommes appelés, la sainteté de Dieu.

Devenir saint, c’est le but ultime de tous les disciples du Christ que nous sommes. Pour y arriver, il nous faudrait non seulement une conversion à vivre durant notre vie d’ici-bas mais encore la grâce sanctifiante qui vient de Dieu lui-même.

C’est pourquoi la sainteté n’est ni le résultat de nos œuvres, ni de notre mérite, la sainteté est avant tout un don de Dieu. C’est à nous de le demander avec persévérance, de l’accueillir en toute humilité avec une grande gratitude. Chacun a son propre point de départ mais nous partageons le même avenir, la même espérance : Être bienheureux.

En cette fête de la Toussaint, implorons de Dieu la sainteté pour nous tous et que nos paroles et nos actes reflètent la sainteté de Dieu et sa Miséricorde pour le monde.

Abbé Joseph CHU MINH THOAI 

Vous pouvez retrouver cet édito dans le bulletin paroissial de novembre/décembre.

Nous avançons au rythme de l’année scolaire et déjà la rentrée est là.
 

Un temps pour repartir en paroisse, pour nous retrouver et faire route ensemble. Une rentrée, c’est une page blanche qui s’ouvre devant nous avec des idées nouvelles, des personnes nouvelles qui viendront nous rejoindre, je l’espère... !

Tout ébloui par la ferveur et l’enthousiasme des J.M.J., émerveillé par la joie des 85 jeunes vosgiens qui ont participé activement au pèlerinage de Lourdes en juillet, je reconnais là tout un travail en amont qui mérite d’être salué et remercié.

Ces deux visages de l’Église vécus cet été doivent stimuler l’élan de notre foi et nous encourager à continuer à mettre notre paroisse au service de la mission, c’est-à-dire de l’annonce d’une Bonne Nouvelle qui fait vivre chacun dans un esprit fraternel et de communion avec bien sûr la conversion du cœur et du regard sur les autres que cela implique pour chacun de nous.

Dans ce sens, le Seigneur nous donne, dès la rentrée, un signe vivant de la mission : Paul Petitdemange sera ordonné diacre en vue du sacerdoce pour notre diocèse le dimanche 17 septembre à 15H30 à la cathédrale de St Dié. D’autres signes et appels nous sont lancés avec la Semaine Missionnaire Mondiale en octobre qui s’ouvrira chez nous le dimanche 15 octobre à l’abbatiale avec ce beau thème : «Des Cœurs brûlants, des Yeux ouverts, des Pieds en marche». Nous y reconnaîtrons les disciples d’Emmaüs (Lc 24, 13-35) et nous méditerons sur leur itinéraire de disciple-missionnaire. Ils nous aideront à renouveler notre zèle pour l’évangélisation dans le monde d’aujourd’hui, à notre porte, et aux périphéries. Il y aura également le «Congrès mission» du 29 septembre au 1er octobre à Besançon auquel nous sommes invités : «Comment proposer l’Évangile à la société actuelle ?» tout cela dans l’esprit du projet diocésain qui nous appelle à bâtir des communautés selon l’Évangile.

Dans cette perspective missionnaire à renouveler, n’ayons pas peur d’ouvrir largement nos cœurs en invitant :
- des enfants,
- des jeunes, à vivre l’expérience de la rencontre de Jésus en catéchèse, en aumônerie, dans le scoutisme, dans la préparation aux sacrements : baptême
communion confirmation ;
- des adultes à nous rejoindre pour grandir dans leur recherche de foi dans un parcours Alpha, au catéchuménat, ou dans les groupes de prière et mouvements paroissiaux spirituels et caritatifs.

Fais bouger ta paroisse, fais bouger ta Vie, VIENS !!!

Abbé Claude DURUPT 

Vous pouvez retrouver cet édito dans le bulletin paroissial de septembre/octobre.

Pour la Vie

Le conseil permanent de la Conférence des Evêques apporte sa réflexion sur les questions de la fin de vie qui se posent aujourd’hui.
L’attente la plus profonde de tous n’est-elle pas l’aide active à vivre, plutôt que l‘aide active à mourir ?
La dignité humaine est inviolable et inaliénable, quelles que soient les fragilités vécues. Qu’il est magnifique de prendre soin avec douceur et compétence de telle sorte que les souffrances humaines soient apaisées.
Vouloir développer en même temps les soins palliatifs et l’aide active à mourir, c’est à la fois favoriser l’expression des désirs individuels d’une mort immédiate, et promouvoir le soin par l’écoute et l’accompagnement de la vie, aussi fragile soit-elle.
En définitive, c’est décider de faire peser sur tous le choix cornélien de mourir ou de vivre !
Dans leur écrasante majorité, les médecins des soins palliatifs dénoncent la contradiction entre le soulagement qu’ils savent offrir et la proposition de donner la mort, proposition que les patients seront obligés d’envisager.
Soit nous choisissons une société des désirs individuels qui s’imposent à tous, y compris au corps médical. Soit nous souhaitons une société de la fraternité grâce à laquelle les personnes les plus vulnérables sont collectivement entourées de considération et accompagnées par le soin.

Passer de la Mort à la Vie

Pour les croyants la mort est l’entrée dans la vie de Dieu.
Quand nous prions pour les défunts de nos familles c’est avec l’espérance qu’ils sont dans la lumière auprès de Dieu. Ils sont des vivants auprès de Dieu et nous pouvons par la prière garder un lien avec eux. Nous les fêtons à la Toussaint avec tous ceux que le Christ accueille ; nous prions pour eux le 2 novembre : ils nous ont quittés et c’est une peine, mais nous savons qu’ils sont dans la vie auprès de Dieu et que nous les rejoindrons un jour.
La fin de vie ici-bas est l’entrée dans une nouvelle vie.

Alors, soyons ouverts à la vie !

Paul THOMAS 

Vous pouvez retrouver cet édito dans le bulletin paroissial de novembre/décembre.