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Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
La paroisse Saint Hubert du Ban de Jeanménil comprend les villages de Autrey, Brû, Housseras, Jeanménil et Saint Benoît la Chipotte
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- Permanence le mardi de 17 h à 18 h.
- Journal du doyenné :
- Ensemble, parution trimestrielle sur abonnement
Messes du mois d'avril
Le Carême, c'est notre "réparation" printanière
Tout au fond de mon jardin, un arbuste. Il a bien piètre allure ! L’hiver et le gel sont passés par là. Il va falloir que j’envisage de l’arracher. Inutile de conserver du bois mort. Et puis, ça fait désordre dans mon beau verger. Et me voilà programmant son extermination prochaine…
Surprise ! Ce matin, des bourgeons, une feuille même, ont poussé. La terre s’est réchauffée. Celui que je croyais mort est bel et bien vivant.
Homme de peu de foi que je suis ! Si en ces jours nous fêtons le retour du printemps, de la chaleur et de la vie, si ces bois morts font de nouveau des feuilles et des fleurs, promesses de fruits futurs, combien même ce qu’on croyait détruit chez cet être meurtri, celui qu’on traitait de salaud et qu’on croyait définitivement condamné, peut revivre.
Ne baisse-t-on pas trop vite les bras devant des situations que l’on croit désespérées ?
Entrons en Carême pour faire revivre notre Foi, notre espérance -fatiguée mais pas morte-. Donnons-nous une nouvelle chance.
Le Carême, c'est notre "réparation" printanière ; la réconciliation rénove ce qui est en ruine.
Et maintenant mettons tout en œuvre pour fleurir là où Dieu nous a semés.
Joseph
Il est temps d'aimer
Il est temps d'aimer
La terre se racornit. Notre terre se dessèche.
Non pas à cause de l'ozone, non pas à cause des déchets qui s'accumulent,
mais à cause de nous qui, par fragments entiers détruisons notre face d'humanité !
Ne le voyez-vous pas, gens de mon peuple ?
La tristesse nous enterre car nos rêves s'éteignent dans les objets.
Les plaisirs individuels deviennent les seuls pivots de nos existences.
La graisse de la consommation enveloppe nos cœurs.
Aux objets perdus nous avons remisé l'Évangile.
Ne dites pas, gens de mon peuple, qu'il faut regarder le bon côté des choses
et que cela s'arrangera ! Parler est inutile.
Prier ne suffit pas. Prêcher ne sert plus.
Il faut renaître ! Il faut retourner à notre Humanité.
Il faut renouveler notre cœur, l'intérieur de notre cœur,
puisque de l'intérieur de notre cœur naissent les décisions et les actions
qui mettent notre Humanité au monde !
C'est l'amour qui nous manque !
Il est temps d'aimer, gens de mon peuple, car seul l'amour porte en lui
la démesurée puissance de féconder notre terre et de susciter notre Humanité !
L'amour, toujours agit pour ensemencer la terre de fraternité.
L'amour, toujours, donne sans calcul et sans condition.
L'amour, toujours cherche la vérité enfouie et la beauté ensevelie.
L'amour, toujours, croit à la miséricorde multipliée pour tous.
L'amour, toujours, vit, obstiné et patient, à travers de longues nuits.
L'amour, toujours, se dépouille, se vidant jusqu'à l'ultime déchirure.
L'amour, toujours, espère ! Il chante l'aurore. Il repousse les pierres de mort.
L'amour, toujours, ressuscite la jubilation de la vie !
Qui nous donnera l'amour ? Qui nous déposera dans l'amour ?
Qui nous sauvera d'amour ?
Qui nous donnera l'amour qui sauve ?
Voici 40 jours, gens de mon peuple, pour apprendre à aimer !
Voici 40 jours pour nous tenir auprès de Celui qui, en prenant face humaine,
a libéré en notre Humanité la source ruisselante de l'amour
que rien ne peut ralentir avant qu'il n'ait abouti à la crucifiante joie du don
qui relève et redresse pour la pleine vie !
(recueilli sur le site Prier.be)
Bon Carême
Joseph
Meilleurs voeux
La fin de l’année 2022 a été marqué par la Coupe du monde de football qui a passionné les amateurs et tous les amoureux du ballon rond. Une nouvelle année s’ouvre devant nous, comme un match qui commence sans que nous ne connaissions quel sera le score final ! Une nouvelle année avec des buts, des actions, des blessures et peut-être même des cartons jaunes !
En 2023, chacune et chacun d’entre nous sera sur le terrain pour vivre les 365 jours de l’année, comme les 90 minutes d’un match palpitant et exaltant ! Bien sûr, il y a un défi à relever comme une compétition à vivre. Il y aura des moments difficiles comme des pénaltys à arrêter, des contre-attaques à lancer. Mais au coup de sifflet final, lorsque l’année 2023 se terminera, je souhaite que nous puissions vibrer ensemble comme les supporters enthousiastes qui ne garderont que les meilleurs souvenirs et les beaux moments d’avoir vécu un match, une année 2023 belle et riche de bons moments ! A tous, je souhaite une nouvelle année qui nous fasse tous devenir champions du monde de la joie et de l’amour !
Les 4 bougies de l'Avent
Les quatre bougies
C'était le soir de Noël. Les quatre bougies du temps de l’Avent brûlaient lentement.
L'ambiance était tellement silencieuse qu'on pouvait entendre leur conversation.
La première dit :
'' Je suis la Paix !
Je suis bien fragile. Et peu de gens arrivent à me garder allumée. Je crois que je vais m'éteindre.''
Et la flamme de la paix a commencé à baisser, jusqu’à s’éteindre complètement.
La deuxième bougie dit :
'' Je suis la Foi ! »
Et puisque la Paix n’existe plus pour éclairer le monde, je ne suis plus indispensable, cela n'a pas de sens que je reste allumée plus longtemps.''
A peine la Foi avait-elle fini de parler, qu’une brise souffla sur elle et l'éteignit.
Triste, la troisième bougie se manifesta à son tour :
'' Je suis l'Amour !
Toute seule, je n'ai pas de force pour rester allumée. Les personnes me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Elles oublient même d'aimer celles et ceux qui sont tout près d’elles.''
Et, sans plus attendre, l’Amour s'éteignit.
Soudain... un enfant entre et voit les trois bougies éteintes.
'' Pourquoi êtes-vous éteintes ? Vous deviez être allumées jusqu'à la fin''
En disant cela, l'enfant commença à pleurer.
Alors, la quatrième bougie prit la parole :
'' N'aie pas peur, tant que ma flamme brillera, nous pourrons allumer les autres bougies, tu sais, je suis « l'Espérance ! ''
Alors, avec des yeux brillants, l'enfant prit la bougie de l'Espérance... et, une à une, il ralluma toutes les autres.
Que l'Espérance ne s'éteigne jamais en nos cœurs et que chacun, chacune de nous puissions raviver les flammes de l'Espérance, de la Foi, de la Paix et de l'Amour !
Le menuisier
Le menuisier
J’ai cru longtemps que le bois,
entre les mains du menuisier,
était une matière inerte.
Je sais maintenant que le menuisier ne peut rien
sans le bois, le bois sans le menuisier.
Je sais que de leur complicité
peut naître quelque chose
de grand et d’inattendu.
Je sais que le menuisier révèle
au bois les possibilités insoupçonnées
qu’il porte en lui
Et que le bois révèle au menuisier
dans un silencieux dialogue
ce qu’il est lui-même.
Puissions-nous être les uns pour les autres
le bois et le menuisier.
Puissions-nous recevoir de l’autre
la révélation de ce que nous sommes
et que nous ignorons peut-être.
Essaye d’être comme le bois
entre les mains de Dieu
pour qu’il te révèle le cœur de ton cœur.
Bernard Favarel.
Lueurs d'automne
Lueurs d’automne
Une prière du matin,
Un bonjour tonitruant, un sourire,
Un Magnificat sous la douche,
Un solide petit déjeuner,
Pas de bouchon,
Un Je vous salue Marie,
Un baiser affectueux,
Une bonne nouvelle,
Un sourire,
Le soleil qui apparaît,
Des enfants qui rient,
Des grandes personnes qui sourient,
Un sourire miséricordieux,
Une main qui se tend,
Un petit service donné,
Un petit service reçu.
Prendre le temps de regarder une feuille qui vole,
De savourer une pomme bio …
Que de petites joies au cours de cette fin d’été,
C’est tout ce que je peux vous souhaiter.
Joseph
Notre recette : fête de rentrée
Ingrédients :
Une seule messe pour le doyenné à Ménil sur Belvitte.
Un minimum de communication.
Une assistance nombreuse et variée : enfants des catéchismes, jeunes et moins jeunes, parfois
Des temps de prière et de recueillement.
Des moments de convivialité.
Déroulement :
La base de cette recette est bien évidemment la messe dominicale.
Il convient cependant de l’améliorer par quelques éléments complémentaires :
Une chorale regroupant l’ensemble des chorales de nos deux paroisses, accompagnée par nos 2 organistes,
Nos prêtres accompagnés de Paul, séminariste en stage sur nos 2 doyennés,
Une homélie nous rappelant que nous sommes des voyageurs, à la suite du Christ,
Une prière universelle à plusieurs voix,
Une procession d’offrande mettant en valeur les objets du quotidien des enfants,
Un envoi en mission de l’équipe inter paroissiale,
Un diaporama humoristique présentant l’action des laïcs engagés,
Un apéritif servi sur place pour tisser des liens.
Une variante consiste à rassembler une soixantaine de convives pour un repas convivial à la salle des fêtes mise gracieusement à notre service par la municipalité qu’on remercie.
Outre un repas excellent, même dans sa simplicité,
une présentation par Valentin et Rémi BABEL de leur pèlerinage à Rome,
suivie d’un partage des desserts confectionnés "maison".
c'est ma rentrée
Prière de rentrée
Merci Seigneur,
pour les semaines d'été,
pour les découvertes et les rencontres,
pour la beauté contemplée,
pour le silence et l'amitié,
pour l’amour renouvelé et le repos !
Merci pour ce trésor,
je le garde dans mon corps
et dans mon cœur.
Maintenant, c'est la rentrée.
Je ne retournerai pas à mes pratiques du passé.
Je ne rentrerai pas dans mes habitudes.
Je vais entrer en lutte,
je vais entrer en amour,
je vais entrer en douceur,
je vais entrer en miséricorde et sourire,
je vais entrer en clarté,
je vais entrer en courage,
je vais entrer en Évangile encore une fois !
C'est ma rentrée :
viens avec moi, Seigneur,
Bonne et bienveillante rentrée.
Joseph
Sacrement des malades
Samedi 13 juillet, le Père Joseph Schlosser assisté du Père Hubert Cuny, au cours de la messe en l'église Sainte Libaire, ont permis à de nombreux fidèles du doyenné de recevoir l’onction des malades.
Ce sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou la vieillesse. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps.
Au cours de cette célébration, Joseph nous a fait partager l'éditorail de notre évêque confronté à la maladie.
En voici le texte :
UN CORPS DE FRATERNITÉ
Dans la maladie et la fragilité, je continue donc d’être votre pasteur. Malgré la distance géographique, nous continuons aussi d’être en communion, mais d’une autre manière, ou plutôt d’une manière renouvelée. Lorsque l’évêque dispose de toutes ses forces, il peut se donner pleinement et visiblement à l’Église diocésaine qui lui est confiée. Il visite, encourage, enseigne, dirige et décide, tout en écoutant beaucoup évidemment ! Par sa présence et son activité, il œuvre à la cohésion et à la communion de son troupeau.
Mais lorsque les forces viennent à manquer, lorsque la présence devient plus qu’épisodique et que la capacité de travail fait largement défaut, que devient ce ministère ? Lorsque la fragilité domine, comment le ministère de l’évêque peut-il encore porter du fruit et trouver sa raison d’être ?
Au cours de ces dernières semaines, j’ai éprouvé comme un renversement, une révolution imprévue dans l’alliance qui me liait à vous, dans le don de moi-même au service de l’Église. N’ayant plus la force quotidienne de « me donner » à l’Église dans un ministère actif, je laisse l’Église se donner à moi et me rejoindre dans la prière et la compassion de nombreux amis et fidèles. Au jour le jour, je reçois de nombreux témoignages d’affection filiale et fraternelle, de votre part et de la part de tant de personnes rencontrées dans les diverses étapes de ma vie et de mon ministère.
Dans cette situation inédite, basculée et renversée, je reçois ainsi une grâce spirituelle inattendue. Alors que mon corps physique se dérobe et s’impose comme un corps souffrant, un autre Corps m’est donné : celui que nous formons tous ensemble. Cette Église qui est le Corps du Christ m’est redonnée comme un Corps très fraternel qui me soutient dans la traversée de l’épreuve ; et c’est dans la fragilité même que je poursuis pour vous et avec vous mon service de la communion.
+ Didier Berthet
Évêque de Saint-Dié