Bien chers paroissiens du "Net"
La quatrième et dernière bougie de l'avent est allumée.
Plus que quelques jours et nous célébrerons dans la joie l'avènement de la venue du Messie dans notre histoire, dans nos cœurs.
Merci à l'abbé Jean GOROU de nous aider à comprendre cette dernière semaine et à mieux la vivre.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53 39 87 92
France
4ème dimanche de l’Avent Année A
22 décembre 2019
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ».
Chers amis,
Il ne reste plus que quelques jours et hop !!! Noël.
Nous sommes maintenant habitués à la chose : Avent, Noël, Carême, Pâques, Temps ordinaire. La boucle est vite bouclée et elle recommence… comme si nous tournions en rond ou sur nous-mêmes. Hé bien non. Nous ne tournons pas sur nous-mêmes. Nous ne tournons pas en rond. Nous vivons et avançons à la manière d’une spirale.
Si à chaque jour suffit sa peine ; hé bien à chaque temps de l’Avent devrait suffire ses grâces, ses vertus, ses chemins. Il annonce l’imminence de l’accomplissement des prophéties. Isaïe le dit si bien :« Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous). De crème et de miel il se nourrira, jusqu’à ce qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien ».
En ce dernier dimanche de l’avent, rappelons-nous les personnages qui sont entrés en scène : Isaïe, Zacharie, Élisabeth, Jean-Baptiste, l’ange Gabriel, Marie, Joseph et bientôt Jésus.
Dans l’avènement et dans la venue du Sauveur, chacun a joué sa partition, non de manière isolée, mais en cohérence et en harmonie avec les autres.
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ».
Chers amis,
Je voudrais revenir sur le silence de ce temps de l’avent. Le silence d’Élisabeth, le silence de Zacharie, le silence de Marie, le silence de Joseph… il ne s’agit certainement pas de silence vide, mais de silence de méditation, de silence remplis de Dieu, de silence d’intériorisation du mystère qui entoure l’imminence de la naissance de celui qui doit venir.
Il s’agit d’un silence d’écoute, car, on n’entend bien que dans le silence ; mais quel silence pour un tel monde qui est le mien ? quel silence quand on est submergé par les bruits des publicités, des shopping, des ambiances de détente à perdre la tête et la raison ? Et le bruit des calculs, les insomnies des budgets de la fête ? et ce bruit des inquiétudes de ce que je vais manger et boire, de chercher qui inviter, à qui faire un cadeau et quel cadeau… le bruit des fausses promesses…
Pour un Noël chrétien, commençons par faire silence. Et quel silence fructueux ? quel chemin ? quel Jean-Baptiste pour m’annoncer et me guider vers l’Emmanuel ? Vais-je resté toujours endormi ? Non, comme Joseph, fasse-Dieu que je me réveille, que je fasse ce que l’ange me dit, et que je prenne Marie chez moi et avec moi. C’est elle qui sut l’accueillir ; que sa prière me donne à mon tour de savoir l’accueillir en vérité. Amen.
Abbé Jean GOROU.